
Fondateur en 1896 de la société qui fut à l'origine de Zodiac, Maurice Mallet à la suite d'une première ascension en ballon verra sa vie bouleversée.
Maurice Mallet se lia d'amitié avec Paul Jovis, aérostier célèbre du XIX siècle. Ils fondèrent ensemble une société d'aérostation baptisée l'Union Aéronautique de France. Après la mort brutale de Paul Jovis en 1891, Maurice Mallet poursuivit seul ses recherches aérostatiques; en 1892, il fit, en trois jours, le plus long voyage aérien jamais réalisé, de Paris à Walhen (Allemagne).
Constatant le goût de ses compatriotes pour les ascensions dans les airs, il fonda, le 22 décembre 1896, associés à deux amis, la société Mallet, Mélandri et de Pitray. Installé dans le Bois de Boulogne, leur parc aérostatique connut un franc succès dès son inauguration au printemps 1897. Rebaptisés "Ateliers de constructions aéronautiques Maurice Mallet" en 1899, ses ateliers prospérèrent, soutenus par les commandes régulières de l'Aéro-club de France. Certain de l'avenir de la navigation aérienne, Mallet réussit à convaincre ses jeunes amis aéronautes de créer une société avec lui.
Constituée le 5 mars 1908, La Société française des Ballons dirigeables allait lui permettre de franchir une nouvelle étape de son aventure industrielle. Cette société naquit d'un accord entre Maurice Mallet et le comte Henri de la Vaulx. Les ateliers Mallet furent parmi les seuls ateliers de l'époque à se constituer en industrie. Mallet décida de se lancer sur deux marchés jusqu'alors très confidentiels : les particuliers et les grandes entreprises commerciales et industrielles, auxquelles il proposait le dirigeable comme un support de réclame aussi voyant qu'inédit. Le dirigeable, premier prototype des futurs autoballons de sport Zodiac, était doté des qualités de transportabilité et de démontabilité qui firent la renommée de la société.
Conçu sur les mêmes principes, le premier Zodiac démontable, dit Zodiac I, fut construit en 1909.
L'origine de cette marque, déposée le 2 février 1909, et de son logo - les signes du zodiaque traversés par un dirigeable -, et surtout le mot Zodiac orthographié à l'anglaise, restent une énigme. L'entreprise jeta également les premières bases de son organisation commerciale à l'étranger (Etats Balkaniques, Japon, Canada et Etats-Unis) par l'intermédiaire d'agents exclusifs. La société avait fait de la fabrication des autoballons l'une de ses spécialités.
Documents du site "Zodiac aerospace"
Lu dans un quadrihebdomadaire axonais suite à l'assemblée générale du foyer culturel l'Espoir du 1er octobre dernier
Le foyer culturel L'Espoir a enregistré plusieurs démissions.
Son oncle Gaston lui avait conseillé d'acheter une « mob ». Agnès ne regrette pas.
Elle l'appelle tendrement sa « pétoire. » Agnès Legrand, 54 ans, chevauche chaque jour de la semaine sa vieille mobylette Motobécane, année 1988, machine qu'elle possède depuis une décennie. Cette mère de famille d'Essigny-le-Petit qui travaille à l'école de Lesdins comme aide cantine, femme de ménage et accompagnatrice de bus, est une inconditionnelle de « la bleue », le surnom donné à ce cyclomoteur longtemps fabriqué à l'usine de Rouvroy-Morcourt. « Mon oncle Gaston qui travaillait à Motobécane m'a un jour conseillé d'en acheter une. C'est du costaud me disait-il », rapporte Agnès Legrand. « Ma première Motobécane m'avait été offerte par ma mère, voici plus de 20 ans. C'était une grosse orange, qu'on m'a un jour volé. J'étais très triste. »
Celle qu'elle utilise actuellement est sa 3 e Motobécane. Entre deux, il y a eu une infidélité... avec une Peugeot 103. « C'était nul, elle était plus petite et elle boostait moins. »
Au guidon de sa bleue, notre fringante cyclomotoriste multiplie les allers-retours Essigny-Lesdins, au moins 30 kilomètres par jour, depuis un an et demi et l'entame de son nouveau travail. Son mari René et son beau-frère lui ont réparé le compteur qui affiche un improbable total de « 1 012 kilomètres », assure la bikeuse, au casque gris. « Le seul problème avant, c'était la lumière trop faible, plus faible qu'une lampe électrique. Chez Deplay, ils ont tout encore pour ces mobylettes-là. Ils m'ont changé le globe, j'ai maintenant un bon voltage et tout roule. » Sur son deux-roues du XXe siècle, Agnès Legrand est à l'aise et reconnaissante. « C'est mon outil de travail et ma compagne qui m'emmène partout. » Son mari a voulu lui payer une voiture sans permis. « Sûrement pas. Ma mobylette va plus vite » coupe l'intéressée. ça se garde une « pétoire. »
N.T.