C'est un titre un peu provocateur pour cet agréable moment qu'ont passé hier les Aînés de la commune dans la salle de la mairie. C'est pourtant le titre utilisé par le correspondant du journal L'Aisne nouvelle d'un 31 décembre, quand la plupart des convives de 2022 n'étaient que des bambins.
Depuis cette époque, les Vieux sont devenus des Anciens puis des Aînés.
Je vous propose donc le texte du journaliste de l'époque.
Il n'y a pas grand chose à changer pour actualiser cet entrefilet du journal local.
Remplacez les termes "vieux", "vieilles", "bons vieux et vieilles" par la terminologie actuelle et le plus dur est fait. Le foyer rural de l'époque a disparu et c'est la municipalité qui a repris le flambeau pour l'organisation.
Retrouvons en photos cette journée.
L'accueil par la municipalité quasi au complet
En 2022, les cuisinières et serveuses sont aussi des cuisiniers et des serveurs, c'est la parité.
Des plats préparés avec art et qui firent les délices des fins palais.
Mais que se passe-t-il ?
Les dames exultent : Giroud a marqué le 1er but !!!
.... et esquissent un pas de danse, les bulles à la main !
C'était un des huitièmes de finale de la coupe du monde de football. L'équipe de France a battu celle de Pologne par 3 buts à 1.
A suivre avec les photos des convives
Ils étaient là. Pélagie et Jean Petit ne manquent aucune des manifestations organisées par la municipalité.
Ils étaient donc là pour prendre part au repas des aînés essignyacois en ce 1er dimanche de décembre.
Et l'équipe municipale a tenu à mettre à l'honneur les doyens du village. Au nom du conseil, Arnaud Proix a accueilli chaleureusement Pélagie âgée de 93 ans, née le 12 avril 1929 et Jean, 96 ans, né le 30 juillet 1926.
L'édile a également précisé que Pélagie et Jean se sont unis il y a 73 ans, le 8 octobre 1949 en mairie d'Essigny-le-Petit.
Sous les applaudissements des "jeunes" aînés, une composition florale et un magnifique livre sur le Tour de France leur ont été offerts.
Les voici, le 3ème dimanche de septembre pour la fête communale.
MESSAGE
A l’occasion du 11 novembre 2022
Journée nationale de commémoration de la Victoire et de la Paix
Hommage à tous les « Morts pour la France »
de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées
et de Madame Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire
La nouvelle de la Victoire se répand à la volée dans tout le pays, de clocher en clocher. L’écho du clairon vient d’annoncer la fin d’un conflit qui a éprouvé le monde et décimé les Hommes. La fureur du canon s’est enfin tue, couverte par un immense éclat de joie.
11 novembre 1918, il est 11 heures : c’est l’Armistice.
Pour des millions de soldats venus du monde entier, c’est la fin de quatre terribles années de combat. Le soulagement est immense.
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La guerre est finie, mais pour les survivants commence un funeste décompte, celui d’un million quatre cent mille soldats français tombés au champ d’honneur, de quatre millions de nos militaires blessés ou mutilés, ces braves aux « gueules cassées » qui plongent la Nation entière dans l’effroi et l’émotion.
Le traumatisme est mondial. En tout, ce sont près de 10 millions de soldats qui ont été tués, 3 millions de veuves et 6 millions d’orphelins. Les morts sont presque aussi nombreux parmi les civils.
Ceux qui sont revenus des combats racontent la puanteur des tranchées et le fracas des obus. Ils expliquent la peur avant les charges, le courage qu’il faut pour sortir des abris et donner l’assaut aux lignes ennemies sous la mitraille. Ils disent l’horreur du spectacle de leurs frères d’armes qui tombent à leurs côtés.
Souvenons-nous de leur bravoure et de leur sacrifice. Commémorons ces soldats dont les noms doivent rester gravés dans nos mémoires comme ils le sont sur nos monuments aux morts, dans les villes et les villages de France, dans l’Hexagone comme dans les Outre-mer.
Souvenons-nous des soldats venus d’Afrique, du Pacifique, des Amériques et d’Asie, de ces soldats alliés venus verser leur sang pour la France, et défendre avec nous la liberté sur une terre qu’ils ne connaissaient pourtant pas.
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Le sacrifice de nos Poilus nous oblige, il nous rappelle que la Paix a un prix, et que nous devons être désormais unis avec ceux qui étaient hier nos adversaires, car « ce n’est qu’avec le passé qu’on fait l’avenir », écrivait Anatole France.
Ce souvenir, ce sont les jeunes générations qui doivent désormais s’en emparer, pour venir raviver la flamme de la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, pour notre liberté. C’est la reconnaissance que la Nation doit à ses combattants, à ceux qui sont tombés et à ceux qui ont survécus.
Aux combattants d’hier et à ceux d’aujourd’hui, comme à leurs familles et ayants droit, la Nation doit continuer d’assurer réparation, reconnaissance et droit, comme l’a voulu le Président de la République.
Cette année nous honorons deux soldats morts pour la France au Mali : le maréchal des logis chef Adrien Quélin et le brigadier-chef Alexandre Martin. Honorons leur sacrifice et celui de tous les soldats qui ont versé leur sang pour la France.
Le monde était convaincu en 1918 que la Première guerre mondiale devait être la « Der des der », la dernière des dernières. Nous savons ce qu’il advint de cet espoir et aujourd’hui, en ce 11 novembre 2022, alors que la guerre est de retour sur notre continent, n’oublions pas le combat des Poilus pour la Paix et le sacrifice de nos soldats morts pour la France.
Vive la République !
Et vive la France !