Les deux analyses réalisées suite aux prélèvements effectués dans deux maisons (une proche de la mairie, l'autre près de la rigole) ont conclu à une eau d'alimentation conforme aux exigences de qualité en vigueur pour l'ensemble des paramètres mesurés.
La concentration en pesticides de l'eau d'alimentation étant supérieure aux limites de qualité en vigueur, il a été mis en place un contrôle renforcé de la qualité de l'eau.
Cette concentration en pesticides est inférieure aux résultats précédents mais toujours supérieure aux limites de qualité.
Ci-dessous, les pesticides concernés :
La 1ère colonne correspond aux résultats de l'analyse, la colonne en rouge représente la limite supérieure de qualité.
Les conclusions du rapport du laboratoire sont les suivantes :
Eau d'alimentation non conforme aux limites de qualité en vigueur pour les paramètres desphénylchloridazone, chlorothalonil R471811 et méthyldesphénylchloridazone et à la référence de qualité pour le caractère de l'eau, à savoir légèrement incrustante.
Toutefois cette eau est propre à la consommation humaine car la concentration des pesticides concernés reste inférieure à la valeur sanitaire.
Un contrôle renforcé est mis en place.
Vous pouvez retrouver de plus amples renseignements sur ces résultats en consultant l'article du blog du 8 décembre en cliquant sur ce lien.
De l'eau légèrement incrustante : un nouveau terme apparaît dans les conclusions : incrustante. C'est le synonyme de entartrante, donc une eau qui a tendance à déposer des sels de calcium sur les parois internes des canalisations. Ce qui n'est pas nouveau.
Vous pouvez retrouver la totalité des 9 pages du rapport d'analyses ci-dessous.
Conclusion de l'analyse
Eau d'alimentation non conforme aux limites de qualité en vigueur pour les paramètres desphénylchloridazone, chlorothalonil R471811 et méthyldesphénylchloridazone.
Toutefois cette eau est propre à la consommation humaine car la concentration des pesticides concernés reste inférieure à la valeur sanitaire.
Un contrôle renforcé est mis en place.
L'ARS (Agence régionale de santé) répond aux questions que vous pouvez vous poser sur ses pages
disponibles en cliquant sur ce lien
Quelles sont les solutions pour réduire la présence de métabolites dans l’eau ?
Les communes concernées par la présence des métabolites de la chloridazone dans l’eau du robinet ont été informées de la situation dès les premiers contrôles, notamment pour leur permettre de rechercher le plus tôt possible une solution. Celle-ci peut être longue à mettre en place. La chloridazone n’étant plus utilisée, seule une solution « curative » peut permettre de réduire la présence de ces métabolites dans l’eau : utiliser totalement ou partiellement un autre captage d’eau, qui contient moins ou qui ne contient pas de métabolites, ou mettre en place des traitements de type charbons actifs.
Un accompagnement étroit des collectivités concernées est assuré par les préfectures et l’ARS afin de les aider dans la détermination des solutions techniques, leur financement et l’information de la population.
En complément des solutions « curatives » visant à abaisser à court ou moyen terme les concentrations en métabolites dans l’eau du robinet, il apparait nécessaire de réduire l’utilisation de pesticides et d’autres molécules (nitrates…) dans l’environnement des captages utilisés pour l’eau potable.
Est-ce que les traitements individuels habituels (adoucisseur, filtres, carafe, etc.) permettent d’éliminer les métabolites dans l’eau ?
Non. De manière générale, filtrer l’eau du robinet (par un filtre sous évier ou une carafe/bouteille filtrante) ne présente aucun intérêt sauf à vouloir éliminer le chlore et à supprimer un éventuel mauvais goût de l’eau. Concernant les adoucisseurs, ils permettent de réduire le calcaire dans l’eau mais retiennent également des minéraux utiles à notre corps comme le calcium et le magnésium. Il est donc conseillé de ne pas filtrer l’eau de boisson.
Est-ce que bouillir l’eau réduit la présence de métabolites de la chloridazone ?
En l’état actuel des connaissances, faire bouillir l’eau ne réduit pas la présence des métabolites de la chloridazone.
Comment serai-je informé si l’eau ne peut plus être consommée ?
Le responsable de la distribution d’eau doit informer dans les meilleurs délais l’ensemble des abonnés que l’eau ne peut plus être consommée, jusqu’au rétablissement de sa qualité. Il doit aussi les informer de la solution d’approvisionnement en eau potable mise en place (par exemple la distribution de bouteilles d’eau) en attendant de pouvoir de nouveau consommer l’eau du robinet.
Cette information doit arriver à chaque abonné, différents moyens d’information pouvant être utilisés : bulletin municipal, sms, affichage, porte à porte, flyers, site internet, presse, radio, appel téléphonique, etc.
Les restrictions de consommation de l’eau du robinet concernent-elles tous les habitants de la commune ou uniquement les personnes fragiles ?
Les restrictions de consommation sont valables pour tous les habitants de la commune concernée, quels que soient leur âge ou leur état de santé.
Quel serait l’impact dans ma vie quotidienne d’une restriction de la consommation de l’eau ?
Si une restriction de consommation est décidée, il vous est conseillé de ne plus utiliser l’eau du robinet pour les usages alimentaires. Il vous est donc conseillé de ne plus boire l’eau du robinet, ni de l’utiliser pour préparer les repas ou boissons (cuisson des pâtes, soupes, thé/café, etc.) et le lavage des dents.
L’eau du robinet pourra continuer à être utilisée pour faire votre toilette, laver les légumes et les arroser, laver la vaisselle (y compris les biberons), le linge, les sols, alimenter les WC, etc.
Afin que vous puissiez continuer à vous approvisionner en eau potable, le responsable de la distribution d’eau devra mettre gratuitement à votre disposition une solution de remplacement, par exemple en vous fournissant des bouteilles d’eau.
Comment m’informer sur la qualité de l’eau du robinet vis-à-vis des pesticides et des métabolites de pesticides ?
Les données sur la qualité de l’eau du robinet sont publiques. Elles sont disponibles :
Des places sont encore disponibles pour les ateliers « Bien vieillir » qui sont organisés sur la commune d’Homblières, avec Défi Autonomie seniors :
Les vendredis 3, 10, 17 et 24 novembre prochain, de 14h à 16h
En la mairie d’Homblières
5 rue André Chantereau
02720 HOMBLIERES
Inscriptions auprès de Madame Laplace : laplace.adeline@défi-autonomie-seniors.fr