Gérard Monsieur a le plaisir de vous inviter à l'exposition qu'il propose les 12 et 13 octobre prochains à la salle Pia Colombo, à Homblières. Cette exposition vous fera découvrir les vitraux commémoratifs de la Grande Guerre se trouvant dans les églises de notre département.
Des panneaux raconteront aussi l'histoire du monument aux morts si particulier de la commune d'Homblières.
Il présentera également le livre qu'il vient d'écrire sur le passé d'Homblières.
En vente sur un site de collectionneurs, deux vues aériennes d'Essigny-le-Petit et du parc d'avions allemands de Courcelles prises le 18 juin 1918.
Sur le site Delcampe, tapez Essigny dans le moteur de recherches.
"Essigny-le-Petit, naguère et jadis, parfois aujourd'hui" a poursuivi ses recherches sur les soldats "oubliés" du monument aux Morts.
Victor Lécart, soldat au 45ème régiment d'infanterie
Louis Devaux, canonnier du 210ème régiment d'artillerie de campagne
Il a également cherché si un lien familial unissait les deux Lécart, victimes civiles, avec le Lécart, soldat.
Retrouver le parcours d'un soldat de la 1ère guerre mondiale n'est pas si difficicle que ça.
Le Courrier picard vous l'explique dans son édition du jour.
D'autres sites peuvent vous aider :
le site Généalogie Aisne recense de manière quasi exhaustive le nom de tous les soldats et civils morts pour la France dont le nom est gravé sur les monuments aux morts axonais.
le site Memogenweb réalise le relevé de monuments aux morts, soldats et victimes civiles, français et étrangers, tués ou disparus par faits de guerre, morts en déportation, « Morts pour la France ». Les relevés sont en cours.
Cette semaine, l'autre blog vous propose de faire connaissance avec deux nouveaux soldats essignyacois morts pour la France mais dont le nom n'est pas gravé sur le monument. Sont-ils "vraiment oubliés" ?
Il s'agit de Paul Hauet de la classe 1907 et de Eugène Gladieux de la classe 1904.
La semaine prochaine, vous ferez connaissance avec les deux derniers soldats "oubliés", vraiment "oubliés" ?
L'autre blog vous propose de faire connaissance avec deux des soldats essignyacois morts pour la France mais dont le nom n'est pas gravé sur le monument. Sont-ils "vraiment oubliés" ?
Il est aussi question de fiscalité et d'aperçus sur la vie fonsommoise de 1953.
Fonsomme 1953 : de tout un peu
Bonne lecture.
Comment s'est passé le 11 novembre 1918 à Essigny ?
Une seule chose est sûre : la cloche de l'église n'a pas sonné ce jour-là : il n'y avait plus de cloche à l'église. Les Allemands l'avait déposée en 1917 et expédiée en Allemagne pour être fondue et transformée en canon.
Celle du clocheton de la mairie, beaucoup plus petite, a-t-elle subi le même sort ?
D'ailleurs, y avait-il des habitants à Essigny à cette date ? Il faut se souvenir que les derniers habitants d'Essigny avaient été évacués par les Allemands le 6 avril 1917 et qu'ils en étaient les seuls occupants jusqu'à la libération de la commune, après d’âpres combats, le 9 octobre 1918.
Quand sont revenus les premiers Essignyacois ?
La cloche actuelle date de la reconstruction de l'église à la suite de la 1ère guerre mondiale.
L'essentiel est inscrit sur la cloche elle-même mais il faut en faire plusieurs fois le tour pour lire le texte écrit en relief et en rond sur 12 lignes. Plus facile à lire quand la cloche est déposée !
"Offerte par Monsieur Chevalier-Bourquin, maire et Duquenne-Harmant, conseiller municipal.
Je sonne dans l'église d'Essigny-le-Petit. Je remplace une sœur volée en 1917 par les Allemands. Je me nomme Eugénie-Marie-Louise.
Baptisée en 1926 par Monseigneur Binet, évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin.
J'ai eu pour parrain Amédée Louis Chevalier et pour marraine Eugénie Philomène Harmant épouse Duquenne.
L'abbé Édouard Doucy étant curé et Amédée Chevalier maire.
Je pèse 165 kg. Je sonne le sol dièze et chante l'allégresse d'un peuple victorieux et d'une église rescucitée.
Patron Saint-Didier"
Retrouvez un article sur la cloche de la mairie paru dans le blog le 1er août 2014 en cliquant ici.
Le 7 novembre 1918, Matthias Erzberger, représentant du Gouvernement allemand part de Spa, passe la ligne de front à Buironfosse (Aisne) sur la route d'Haudroy à La Capelle, en compagnie d’un autre civil et de quelques militaires. Ils sont dirigés vers la villa Pasques, à La Capelle pour préparer les négociations de l’armistice. C'est le caporal Pierre Sellier, originaire de Beaucourt (Territoire de Belfort) qui, ce jour-là, fut le premier clairon à sonner le premier cessez-le-feu. Sous la responsabilité du commandant de Bourbon-Busset les six voitures traversent la zone dévastée du Nord de la France, s'arrêtent à Homblières pour se restaurer, puis vont vers la gare de Tergnier où les attend un train affrété qui les mène vers un lieu de rencontre jusque-là tenu secret, une futaie de la forêt de Compiègne. Le site abrite deux petites voies ferrées parallèles, utilisées pour l’acheminement des pièces d'artillerie sur rails destinées au tir de longue portée sur lignes allemandes et où ont été acheminés deux trains, le train du maréchal Foch et le train aménagé pour la délégation allemande qui arrive sur place le 8 novembre à 5 h 30 du matin. (Extrait de l'encyclopédie Wikipédia).
Plusieurs cérémonies, expositions, conférences,.... commémoreront sans doute ces deux journées dans notre département.
A la Pierre d'Haudroy, le 7 en présence du Président de la République. (Les inscriptions pour assister à cette commémoration sont closes).
A Homblières, un récit en musique et en images se déroulera dans l'église le samedi 10 à 18 heures.
A Tergnier, de nombreuses animations seront proposées sur le thème de ce centenaire dont une associée à la philatélie.
Retrouvez l'ensemble des animations ternoises sur cette page.