Ce n'est pas encore vrai mais ce le sera dans quelques mois, le mercredi 7 mai.
Ce jour-là, la commune célèbrera le centenaire du monument et l'inscription de 3 "Morts pour la France".
Le blog vous en en déjà parlé dans les premiers jours de septembre.
Il s'agit d'Amédée Dumoutier, Roger Dumoutier et Marcel Joube.
Daniel Beugnier a "mitraillé" l'ensemble de la cérémonie commémorative du jour.
Voici quelques photos dans l'ordre chronologique :
Ce lundi 11 novembre, les élus de la municipalité, les écoliers et leur professeure, de nombreux Essignyacoises et Essignyacois ont participé à la commémoration de l'armistice 1918 et au souvenir des femmes et des hommes morts pour la France. Auparavant, tous s'étaient rendus au cimetière pour honorer les anciens combattants qui y sont inhumés en plantant un drapeau tricolore devant leur sépulture.
La municipalité a l'honneur de vous convier à la cérémonie commémorative de l'armistice de 1918, de la victoire et de la paix.
Cette cérémonie rendra également hommage à tous les Morts pour la France des conflits anciens et actuels, , qu'ils soient civils ou militaires.
Rendez-vous devant la mairie à 10 heures 45 minutes.
Si vous lisez les journaux de la presse locale, de nombreux événements liés à la 1e Guerre mondiale sont relatés depuis 2014.
Après les manifestations liées au centenaire du conflit, les commémorations actuelles concernent d'autres anniversaires : les 100 ans des reconstructions des communes, des églises, des mairies détruites, les 100 ans du baptême des cloches qui remplacent celles volées par les Allemands, les 100 ans des inaugurations des milliers de monuments aux Morts qui témoignent du sacrifice de nos aînés.
En effet, c'est aujourd'hui le centième anniversaire de l'inauguration du monument essignyacois.
Le Grand Écho de l'Aisne du 31 mai 1924 (en ligne sur gallica.bnf.fr) annonce 7 semaines à l'avance cette inauguration.
Ce site de la Bibliothèque nationale de France qui met en ligne des milliers, des millions plutôt, de pages de journaux locaux n'est pas en possession de tous les numéros et c'est justement le cas pour les mois de juillet et août 1924 pour ce bihebdomadaire axonais.
Donc aucun reportage de cette inauguration. A moins que la médiathèque Guy d Maupassant de Saint-Quentin ait une collection plus complète de ce journal. Il faudra attendre septembre et la reprise des activités du fonds local d'histoire pour le savoir
Depuis plusieurs années, ce blog et l'autre blog ont accumulé une somme de renseignements concernant le monument, L'idée est de compiler ces documents, de les compléter, de les corriger, de recenser les cartes postales anciennes du monument, de retrouver les traces de l'édification du monument, de son inauguration bien sûr...., de rédiger une biographie de chacun des soldats cités,
Le tout, non pas sur un blog dédié, non pas seulement sur des supports numériques, non pas uniquement stocké dans le cloud.... mais sur papier, ce bon vieux papier.
Un peu moins de 4 mois pour rédiger un livret qui sera présenté accompagné sans doute d'une exposition ce 11 novembre pour le 100e anniversaire de la première commémoration de l'armistice devant ce monument.
Si vous avez des documents, des informations qui pourraient enrichir cette recherche sur l'inauguration, vous pouvez prendre contact avec Jean-Philippe Brazier à l'adresse courriel suivante.
jean-philippe.brazier@orange.fr ou vous adresser à la mairie qui fera suivre.
Bien sûr, tous vos documents seront photographiés ou scannés et vous seront rendus dans les délais les plus courts.
Merci d'avance
100 ans et quelques jours, c'est l'âge de la cloche de l'église de Fonsomme baptisée le 28 juin 1924.
A retrouver sur le blog "Essigny-le-Petit, naguère et jadis, parfois aujourd'hui"
MESSAGE
A l’occasion du 11 novembre 2022
Journée nationale de commémoration de la Victoire et de la Paix
Hommage à tous les « Morts pour la France »
de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées
et de Madame Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire
La nouvelle de la Victoire se répand à la volée dans tout le pays, de clocher en clocher. L’écho du clairon vient d’annoncer la fin d’un conflit qui a éprouvé le monde et décimé les Hommes. La fureur du canon s’est enfin tue, couverte par un immense éclat de joie.
11 novembre 1918, il est 11 heures : c’est l’Armistice.
Pour des millions de soldats venus du monde entier, c’est la fin de quatre terribles années de combat. Le soulagement est immense.
***
La guerre est finie, mais pour les survivants commence un funeste décompte, celui d’un million quatre cent mille soldats français tombés au champ d’honneur, de quatre millions de nos militaires blessés ou mutilés, ces braves aux « gueules cassées » qui plongent la Nation entière dans l’effroi et l’émotion.
Le traumatisme est mondial. En tout, ce sont près de 10 millions de soldats qui ont été tués, 3 millions de veuves et 6 millions d’orphelins. Les morts sont presque aussi nombreux parmi les civils.
Ceux qui sont revenus des combats racontent la puanteur des tranchées et le fracas des obus. Ils expliquent la peur avant les charges, le courage qu’il faut pour sortir des abris et donner l’assaut aux lignes ennemies sous la mitraille. Ils disent l’horreur du spectacle de leurs frères d’armes qui tombent à leurs côtés.
Souvenons-nous de leur bravoure et de leur sacrifice. Commémorons ces soldats dont les noms doivent rester gravés dans nos mémoires comme ils le sont sur nos monuments aux morts, dans les villes et les villages de France, dans l’Hexagone comme dans les Outre-mer.
Souvenons-nous des soldats venus d’Afrique, du Pacifique, des Amériques et d’Asie, de ces soldats alliés venus verser leur sang pour la France, et défendre avec nous la liberté sur une terre qu’ils ne connaissaient pourtant pas.
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Le sacrifice de nos Poilus nous oblige, il nous rappelle que la Paix a un prix, et que nous devons être désormais unis avec ceux qui étaient hier nos adversaires, car « ce n’est qu’avec le passé qu’on fait l’avenir », écrivait Anatole France.
Ce souvenir, ce sont les jeunes générations qui doivent désormais s’en emparer, pour venir raviver la flamme de la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, pour notre liberté. C’est la reconnaissance que la Nation doit à ses combattants, à ceux qui sont tombés et à ceux qui ont survécus.
Aux combattants d’hier et à ceux d’aujourd’hui, comme à leurs familles et ayants droit, la Nation doit continuer d’assurer réparation, reconnaissance et droit, comme l’a voulu le Président de la République.
Cette année nous honorons deux soldats morts pour la France au Mali : le maréchal des logis chef Adrien Quélin et le brigadier-chef Alexandre Martin. Honorons leur sacrifice et celui de tous les soldats qui ont versé leur sang pour la France.
Le monde était convaincu en 1918 que la Première guerre mondiale devait être la « Der des der », la dernière des dernières. Nous savons ce qu’il advint de cet espoir et aujourd’hui, en ce 11 novembre 2022, alors que la guerre est de retour sur notre continent, n’oublions pas le combat des Poilus pour la Paix et le sacrifice de nos soldats morts pour la France.
Vive la République !
Et vive la France !