Le premier magistrat a débuté son allocution de manière humoristique : "Puisque la Chine est en vogue, nous dirons que
l'année 2011 fut aussi pour Essigny l'année du python. En effet, grâce à cet animal, notre village a été placé sous les feux de la rampe en occupant plusieurs fois la une des journaux
locaux tout en créant une ambiance exotique et aventureuse dans nos rues pourtant souvent très calmes."
Peu de travaux en 2011 mais des études tous azimuts qui pourront déboucher sur des réalisations dès 2012.
La pacification de la circulation, leitmotiv de nombreuses cérémonies de voeux, s'est traduite pour notre commune par
le retour des priorités à droite : la méthode faisant ralentir les plus fougueux des automobilistes. Ce changement des priorités sera accompagné d'ici quelque temps d'une signalisation lumineuse
notamment aux abords de l'école pour un coût de 12 000 €.
L'enfouissement des réseaux et la rénovation de l'éclairage public pourraient s'achever dès cette année si nos
partenaires, dont l'USEDA, trouvent les financements nécessaires. Il en coûtera là, à la commune, 35 000 €.
Le gros dossier (et le souci principal) qui pèse sur la municipalité essignyacoise est la prévention des risques
d'inondation. Si le plan de prévention est sorti des cartons de l'Etat, il faut encore et surtout réduire les coulées de boue et le ruissellement. C'est le but des études hydrauliques menées sur
le bassin versant de la Haute-Somme. Et là, Essigny est la commune la plus mal placée ; du moins du côté du relief et, par conséquence, du coût des travaux à réaliser pour réduire les risques que
court la population. Le budget communal ne pourra suffire à réaliser ces travaux qui dépendent de la géographie physique et qui devraient trouver leur solution dans la géographie économique du
territoire.
Un autre dossier est en cours : c'est l'élaboration du PLU (plan local d'urbanisme). Pour la municipalité
essignyacoise, le dossier est bouclé. Mais il est actuellement en "suspension" au niveau de la communauté d'agglomération, compétente en matière d'urbanisme, pour des raisons administratives peu
faciles à comprendre. Les choix et préconisations essignyacois, issus de longues réunions de travail, tardent donc à être mis en oeuvre, à notre grand déagrément.
A suivre.
Elus départemental et nationale lors de la cérémonie des voeux de la municipalité.
Jérôme Lavrilleux, conseiller général et Pascale Gruny, députée.