"Locaux" ne veut pas dire "communaux" ou "municipaux".
Tout ce que vous payez comme taxe d'habitation ou comme taxes foncières ne va pas dans l'escarcelle de la
commune.
D'autres collectivités financent une part de leurs dépenses grâce à ces impôts locaux :
donc
la commune,
mais aussi
la communauté d'agglomération
le département
la région
la chambre d'agriculture
Vous payez également la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, la redevance télé et l'Etat pour les frais qu'occasionne la perception de cet impôt.
Tous les ans, ils augmentent. Qui les augmente ? De combien ? Pourquoi ?
A quelques semaines des cantonales, je me limiterai à la part communale et au montant total de l'impôt réglé.
Prenons donc l'exemple d'une maison moyenne avec un jardinet de quelques ares. L'occupant est propriétaire ; il n'a
plus d'enfants à charge et n'a pas déclaré d'extensions ou de transformations de son habitation.
Il acquitte donc la taxe d'habitation et la taxe foncière.
Pour mieux mesurer la hausse, les données sont corrigées de l'inflation selon les coefficients de l'INSEE.
Montant perçu par la commune :
Année 2000 : 2 249 F - valeur 2010 407 €
Année 2005 : 384 € - valeur 2010 414 €
Année 2010
:
412 €
La commune n'a pas augmenté ses taux d'imposition, il s'agit d'une correction automatique des bases d'imposition en
fonction de l'inflation effectuée par l'Etat.
Montant total de l'impôt :
Année 2000 : 4908 F - valeur 2010 887 €
Année 2005 : 991 € - valeur 2010 1 068 €
Année 2010
:
1 161 €