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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 09:00
Mandat local : le plus long et le plus court

Le plus court :

Le 4 décembre 1945, Étienne TRESSENS, maire depuis le 17 mai 1945 démissionne pour raisons de santé.

Il est alors nécessaire de procéder à une élection municipale complémentaire qui se déroulera le 23 décembre suivant.

Victor TRUFFIER, candidat présenté par la SFIO, est élu. Malheureusement, il décèdera 10 jours plus tard sans jamais avoir siégé.

De nouvelles élections complémentaires sont alors organisées.

C'est Georges MATHIAS, également socialiste, qui prendra sa place le 27 janvier 1946.

Le 31 janvier 1946, Émile GOGUILLON ceint l'écharpe tricolore de 1er magistrat essignyacois. A la suite, les conseillers municipaux élus au poste d'adjoint refusèrent le poste.

 

 

Mandat local : le plus long et le plus court

Le plus long :

C'est actuellement son 6ème mandat Cela fait pile 33 ans qu'il est conseiller municipal puisqu'il a été élu pour la 1ère fois le 6 mars 1983 et bientôt 14 ans qu'il s'est installé dans le fauteuil (*) de maire.

(*) En vérité, Claude Vasset n'a dû s'y asseoir qu'une seule fois dans ce fauteuil par plaisanterie alors que le maire était Michel Bockstal.

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1 mars 2016 2 01 /03 /mars /2016 09:00

Il est vrai que le droit de vote n'a été accordé aux femmes qu'en 1944, bien après de nombreux autres pays, et elles l'ont exercé pour la 1ère fois en 1945. Le suffrage universel masculin, quant à lui, date de 1848 en France.

Même si 4 des 11 élus actuels sont des femmes, le taux de présence féminine dans le conseil n'est que légèrement supérieur à 10%.

Et la 1ère Essignyacoise à siéger au conseil municipal ne l'a pas été suite à des élections mais à la suite d'une nomination par arrêté préfectoral. Il s'agit de Germaine MARÈS nommée le 4 décembre 1944. Elle siègera jusqu'au 29 avril 1945, date de l'élection municipale suivante.

La première élue sera Lucienne BOUCLY lors du suffrage du 26 avril 1953.

La 1ère élue à un poste de maire-adjoint a été Maryse DAGNICOURT le 28 mars 1997.

 

La liste alphabétique des 13 conseillères municipales :

Michèle ARBOGAST (2014-...), Lucienne BOUCLY (1953-1959), Geneviève BRAZIER (2002-2008), Martine CARNOY (2014-...), Maryse DAGNICOURT (1982-2003), Geneviève DOUAY (2008-...), Micheline DUVAL (1995-2001), Catherine ÉDOUARD (2014-...), Corinne ÉGO (1995-2001), Virginie GEST-DAMBRE (2001-2014), Marguerite MALCORPS (1971-1977), Germaine MARÈS (1944-1945), Marie-Flore WOJCIAK (1983-1989).

3 d'entre elles ont accédé à un poste d'adjointe : Maryse DAGNICOURT (1997-2003), Geneviève DOUAY (2014-...) et Virginie GEST DAMBRE (2008-2014).

Les années indiquées ne tiennent compte ques des dates officielles des nominations et élections et non de la présence effective au sein des instances communales.

 

Sources :  Archives de la mairie

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 09:00

Traditionnellement, le mois de mars est un mois d'élections.

Alors, tout au long du mois, le blog vous parlera des élections municipales, des élues et des élus.

Nous commencerons après-demain avec les élues, conseillères municipales et adjointes au maire.

On est loin de la parité cherchée, souhaitée, voulue, imposée, exigée, requise,normale,... maintenant (sauf dans les conseils municipaux des communes de moins de 1000 habitants)

Alors, depuis 100 ans, les élues essignyacoises représentent-elles 10, 20 ou 30 % des élus au conseil municipal ?

Combien sauriez-vous en citer ?

Réponses après-demain.

Avez-vous des photos, des anecdotes, des articles de presse qui pourraient enrichir le blog sur ce sujet ? Merci d'avance.

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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 09:00

L'Essignyacois, Gaston Boucly, mort pour la France près de Verdun en 1916 (voir le blog de dimanche), a-t-il encore de la famille dans la commune ?

Des Boucly, il n'y en a plus à Essigny. Gaston a eu un fils qui n'habitait pas le Saint-Quentinois. Pour l'instant, je ne lui ai pas trouvé d'autres descendants.

De la famille à Essigny-le-Petit, il faut la chercher du côté des Mathias.

Sa mère, Marguerite Seguay a une sœur Juliette qui a épousé François Mathias. Juliette et François ont eu 12 voire 13 enfants qui sont pour lui autant de cousines et cousins germains,

Et comme il a épousé une de ses cousines germaines, 11 ou 12 de ses cousines et cousins germains sont aussi ses belles-sœurs et beaux-frères.

Plusieurs de leurs descendants habitent encore la commune.

Alors, deux générations plus jeunes, notre ancien combattant est parent (2 fois donc) avec Claude Vasset, Huguette Quéry, Florent Gras, Jean-Paul Gras, Daniel Beugnier, Marie-Louise Bendier, Fernande Gras et Ghislaine Pertus, ses petites-nièces et petits-neveux (ou arrière-....).

 

Sources :

Claude Vasset

Les registres d'état-civil consultables aux archives départementales, sur place ou  sur leur site.

Les archives communales

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 09:00

Travailleur civil

J'insiste sur le fait des travailleurs civils puisqu'il est le trait principal de la "manière allemande" en temps d'occupation

Le 2 mai (1916), Pierre Basquin, un garçon de dix-neuf ans, solide et intelligent, qui prenait les pires choses du bon côté, avait reçu l'ordre de la Kommandantur, avec cent quatorze autres, de se présenter à la Bourse de Commerce, pour y être examiné et, une fois reconnu bon, envoyé "en chantier".

Tiens ! un beau jeune homme, s'écria le sous officier, en le voyant. Bon pour le service ! Ce fut tout pour l'examen.

Convoqués à 6 heures du matin (soit 4 heures au soleil), ces jeunes gens attendirent longtemps le train qui les mena à Essigny-le-Petit, à quelques kilomètres, et là, Pierre Basquin raconte :

Travaux de culture à Courcelles pendant la guerre

Extrait de "Sous la botte. Histoire de la ville de Saint-Quentin pendant l'occupation allemande. Août 1914-février 1917"

Auteur : Élie FLEURY

Elie FLEURY, en 1914, est le directeur du Journal de Saint-Quentin.
Après la guerre, il écrit un témoignage exceptionnel sur l’occupation allemande à Saint-Quentin d’Août 1914 à Février 1917 dans son livre Sous la Botte qui paraît en 1925 chez un éditeur saint-quentinois.

Le livre "Sous la Botte" a été mis en ligne sur Gallica le 01 février 2016

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 09:00

Cette saynète comique a été jouée au moins deux fois à Essigny : par Egret et Loncle une première fois, puis par Lepoire et Moreau, la seconde fois.

Les archives de la mairie me laissent penser qu'il s'agissait, au moins pour cette saynète, d'adultes puisque je n'ai pas trouvé d'écolier du nom de Moreau.

Les deux bégayeurs
Les deux bégayeurs
Les deux bégayeurs

6

Qui oserait reprendre cette scène comique ? au repas du village, par exemple.

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 09:00

A l'affiche, F. Mathias, H. Roger, H. Lepoire, M. Denimal, S. Jaroszewski, L. Couvez, M. Dumoutier.

Bien sûr, le spectacle ne date pas d'hier. On est peut-être autour des années 1940-1950.

Et le programme était imprimé par la coopérative scolaire. Il a fallu sans doute beaucoup de temps pour aligner les caractères de plomb de ces deux pages.

Était-ce des écoliers qui jouaient ? ou bien des Essignyacois de tous âges dans un cadre associatif tel le foyer rural ou le foyer culturel ?

En spectacle à Essigny
En spectacle à Essigny

J'ai retrouvé les textes d'une saynète, d'une comédie et du chœur.

A suivre

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 09:00

Si Raymond BAZIN nous a apporté un éclairage sur la période de la Résistance à Essigny, il a également témoigné sur l'action des Francs Tireurs Partisans français sur le secteur.(de Morcourt au sud à Bohain au nord) dans le livre d'Alain NICE intitulé "la Guerre des Partisans - Histoire des Francs-Tireurs Partisans français - Histoire de la Résistance ouvrière et populaire du département de l'Aisne".

Le chapitre "Fernand COCHET et le détachement 23 "Gabriel Péri", groupe Jean Catelas (secteur Fresnoy-le-Grand - Fonsommes - Croix-Fonsommes), groupe dont l'histoire est étroitement lié à celle de la mission du Commandant Guy, évoque de nombreux faits de résistance dans les communes voisines et cite des noms de familles toujours présentes dans nos communes : Petit, Dornier, Bazin, Faglin, Monot, Calonne... Sans oublier ceux qui y ont perdu la vie et dont le nom est rappelé par une rue : Falentin, Dalongeville, Marolle,....

Ce livre est édité à compte d'auteur. A sa parution, en 2011, on pouvait passer commande à :

Alain NICE

9 rue de la Tour du Pin

02250 BOSMONT-SUR-SERRE

On peut également trouver ce livre sur la toile, par exemple sur le site internet www.decitre.fr

 

La Guerre des Partisans

Croix-Fonsomme, Étaves-et-Bocquiaux, Fresnoy-le-Grand... où se trouve cette plaque commémorant l'arrestation de Maurice MARÉCHAL, chef de gare intérimaire à la gare d'Essigny-le-Petit ?

Le livre d'Alain Nice qui clôt son article sur ce groupe de F.T.P. par cette photo n'en dit rien.

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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 10:15

Depuis cette période, chaque fin d'année, je ressasse cet épisode de ma vie de résistant, me félicitant avec l'âge de n'avoir pas eu sur la conscience la mort de nombreux habitants de la commune. Sans doute Dieu en a-t-il tenu compte à l'arrivée au ciel de l'âme du commandant Guy fusillé après un long martyr à Flossenbürg.

Quand je passe par là, me rendant sur la tombe de mes parents à Fonsomme, j'ai toujours regretté que les municipalités d'après guerre n'aient jamais pris l'initiative de baptiser la rue du Tour de Ville rue du Commandant Guy, rues qui existent à Fonsomme, Morcourt, Saint-Quentin.

Peut-être, n'ont-elles pas été mises au courant car à l'époque ces choses devaient rester secrètes.

A l'inauguration de la rue du Commandant Guy à Fonsomme, allusion fut faite, dans l'allocution du responsable régional de la Résistance, au commandant Guy qui, ayant refusé de faire sauter un train de munitions tout près d'ici, a, ce jour-là, sauvé la vie de nombreux Français.

Pour le cinquantenaire, avant de disparaître, j'ai voulu vous communiquer ce témoignage espérant ne pas vous avoir trop importunés par ces longueurs... et réparé un oubli.?!

 

Respectueuses salutations et bon Noël à tous. Bonne année 1995.

 

Raymond BAZIN

 

Raymond Bazin poursuit son courrier en évoquant Fernand Cochet, son chef de groupe pendant la Résistance et un coup de main effectué à Essigny en octobre 1943. Le blog y reviendra dans quelques jours.

 

 

A Fonsomme (photo Arnaud Fontaine)

A Fonsomme (photo Arnaud Fontaine)

Outre les 3 rues qui portent son nom dans l'Aisne, le commandant Guy est honoré au mémorial de Valençay (Indre), au mémorial Juno Beach à Courseulles-sur-Mer (Calvados), dans un parc à Wesmount au Canada, au mémorial de Groesbeek aux Pays-Bas et au mémorial du camp de Flossenbürg.

Sur l’île de Baffin (ou terre de Baffin), à l'extrême nord du Canada, un lac porte son nom. De même, toujours au Canada, une résidence d'anciens combattants à Montréal.

 

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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 09:00

Je le voyais chaque jour entrer et sortir de chez Eugène CORDELETTE (la maison d'en face). Celui-ci géomètre-arpenteur, chaque année, déployait une grosse activité pour l'arpentage et la pesée géométrique des champs de betteraves de la région et pour cela embauchait du personnel saisonnier.

Dès cet instant, et à la suite des évènements catastrophiques qui allaient se produire, j'appris que cet individu était d'abord notre chef et ... le commandant canadien Gustave BIELER - alias commandant Guy - parachuté par le S.O.E. britannique pour y organiser la résistance en vue du débarquement attendu et proche ? et qu'il avait établi son P.C. chez CORDELETTE et DALONGEVILLE.

Ayant évalué le convoi et son chargement, il déclara, à notre grand désappointement, qu'il était impossible de faire sauter celui-ci sans causer de grosses pertes en vies humaines à la population riveraine, nous promettant que ce convoi allait être suivi par la R.AF. par un message radio d'alerte pour une attaque en rase campagne. Puis il repartit aussi discrètement.

Avec MARÉCHAL, notre déconvenue passée, nous décidâmes de faire "quelque chose" quand même. Aidé de Roger C. et de Serge R, il remplaça  les feuilles de route des cadres grillagés de chaque wagon, destination Biarritz, Marseille, Toulouse au lieu de Stettin. Selon MARÉCHAL, pendant qu'ils vont se balader, de triage en triage, ils ne sont pas près d'arriver. Ne voulant pas rester inactifs, avec Mimile F., ayant repéré dans un local près de la gare des seaux et sacs de sable fin prévus pour la défense passive contte les bombes incendiaires et empruntant une brouette, aidés du chauffeur et du mécanicien - eux aussi résistants - nous bourrâmes de sable le maximum de boîtes d'essieux de wagons. Espérant qu'avec le grippage et l'échauffement de ceux-ci, ils finiraient par cramer ! Vers 17 h 30 min, un coup de téléphone reçu à la gare incitait le convoi à reprendre la route. Reformé en une seule rame, il démarra, salué par une série de coups de sifflet de l'équipage partant avec une bonne réserve de patates, contents du bon tour futur joué aux boches et conscients d'avoir échappés à une catastrophe.

 

 

La ferme de Fervaques

La ferme de Fervaques

Sur ces entrefaites, les tracteurs et remorques pilotés par Marc CALONNE et Fabien COEST repartirent à la ferme de Fervaques sans nous. Ceux-ci n'étant au courant de rien de notre activité clandestine (difficile à réaliser avec le travail en équipe), prétextant que le patron venu nous voir nous avait chargés d'attendre les feuilles d'expédition et du plombage. Nous repartîmes à pied chez nous après avoir mis à l'abri notre copieuse part de charbon stockée dans un petit local près des W.C. de la gare, paraît-il fermé à clé d'après MARÉCHAL. Quand deux jours plus tard, nous vînmes pour récupérer notre butin, le tout avait disparu. Farce ? Vacherie du père Noël ? pour nous rappeler que "bien mal acquis ne profite jamais".

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