On évoquait, il y a peu, la disparition de la passerelle qui enjambe la rigole du Noirieu. Cette passerelle appartient à l'établissement public VNF (Voies navigables de France) qui n'en a plus l'utilité et a donc décidé de la déposer plutôt que de la remettre en état (Elle serait dangereuse selon leurs techniciens).
En attendant l'aboutissement des discussions entre VNF et la commune, des travaux de confortement des berges ont lieu entre Remaucourt et Essigny.
Non, il ne s'agit pas d'un jouet. Mais d'une vraie pelle hydraulique flottant sur la rigole. Posée sur des caissons métalliques étanches tout de même. Ici, elle soulève une palplanche.
Pour vous situer, nous sommes à quelques mètres de la canalisation de gaz qui passe sous la rigole. Là, où l'an dernier, la berge avait cédé et la rigole s'était vidée.
Je ne voudrais pas être à la place de celui qui, grimpé sur le bras d'une mini-pelle, guide la mise en place de la palplanche.
Puis, le conducteur appuie avec la pelle pour enfoncer la lourde plaque de tôle tandis que son collègue contrôle la verticalité du dispositif.
En tout cas, il ne faut pas avoir le mal de mer car il y a du tangage et du roulis. La manoeuvre de l'engin ne doit pas en être facilitée.
Le lendemain, l'équipe d'entretien colmatait une fuite aux abords même du village.
Un riverain me confiait que la remise en état de la passerelle ne plomberait sans doute pas le budget d'entretien et de maintenance affecté à l'alimentation en eau du canal de Saint-Quentin compte tenu des moyens mis en oeuvre pour obturer les fuites et consolider les berges.