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Le blog d'Essigny-le-Petit

Les nouvelles de la commune d'Essigny-le-Petit

L'école regroupée, face à une fermeture à la rentrée, s'indigne

Publié le 5 Novembre 2017 par jphb in L'école

Par Le Courrier Picard |

Ils se battent pour les écoles rurales du regroupement d’Essigny-le-Petit, Fonsomme et Croix-Fonsomme

Le syndicat scolaire du Noirieu a organisé sa réunion de rentrée vendredi 3 novembre à la mairie d’Essigny-le-Petit. Au menu, les effectifs des écoles du regroupement, les promesses de l’ancienne inspectrice et les contrats aidés.

Ils étaient tous là, les élus du syndicat scolaire et les élus des trois communes qui le composent : Essigny-le-Petit, Croix-Fonsomme et Fonsomme.

 

Une fermeture de poste à Fonsomme en 2018/2019

Arnaud Proix, le président du syndicat scolaire, a commencé par rappeler les chiffres : 92 élèves répartis sur les deux écoles d’Essigny-le-Petit (38 élèves) et Fonsomme (54 élèves)

« N’ayant pour le moment eu aucun contact avec la nouvelle inspectrice d’académie, je reste sur les paroles de l’ancienne, à savoir une fermeture de poste à Fonsomme pour la rentrée 2018/2019 » annonce d’emblée Arnaud Proix. Très vite, il change de ton. « Sur ce point, je suis en colère, pour nous, pour les petites écoles rurales, lorsque l’on entend les projets gouvernementaux annonçant des postes supplémentaires d’enseignants dans les zones prioritaires afin d’avoir des classes de CP allégées du nombre d’élèves… », s’indigne-t-il.

Deux contrats aidés accordés

«  Alors que chez nous, un poste devrait être supprimé, ce qui engendrera des classes surchargées. Nos écoles rurales ne sont-elles donc pas une priorité ?  », lance le président, soutenu par les trois maires des trois communes.

France Deltour, Christian Pierret et Claude Vasset sont connus également pour « ne pas avoir la langue dans leur poche », et ne cachent pas non plus leur agacement face à la situation actuelle.

La question des contrats aidés a été abordée dans la foulée. Après avoir «  dialogué avec les services sous-préfectoraux en amont  », Arnaud Poix annonce que deux contrats aidés ont finalement été accordés au syndicat. « Avec toutefois une baisse des taux de subventions accordés par l’État d’une somme d’environ 3 000 euros qui restera à notre charge », prévient l’élu. Le regroupement scolaire a aujourd’hui une quarantaine d’années. [42 ans à la rentrée 2017]

Ce regroupement a su au fil du temps préserver son existence, avec la création du syndicat scolaire au début des années 1990, et le soutien à l’époque d’une personnalité locale très motivée, en la personne de Bernard Ponthieu.

Aujourd’hui, le syndicat scolaire et les élus des trois communes font toujours bloc pour continuer à maintenir le tissu scolaire en milieu rural.

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G
Bonjour,<br /> Belle ambition que de maintenir le tissu scolaire en milieu rural, mais à bien y réfléchir le regroupement en pôle éducatif, inéluctable, bien préparé ne serait-il pas la solution à ces escarmouches à répétition avec les services de l'Etat? Ces derniers nous contraindront au final à une solution qui, faute avoir été préparée, ne conviendra à personne.
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