Monsieur Crignon , conseiller municipal, expose à l'assemblée qu'il importe, dans un intérêt de sécurité publique, de fixer une vitesse que les conducteurs d'automobiles ne devront pas dépasser dans la traversée du village.
Le conseil,
après délibération, arrête :
Article unique : Les camions automobiles ne devront pas dépasser la vitesse de 8 km à l'heure et les voitures de tourisme 15 km à l'heure dans la traversée du village.
L’assemblée décide ensuite que des plaques mentionnant l'arrêté municipal seront posées aux entrées du village, mais à la condition qu'elles ne coûtent rien à la commune.
Lors de la même séance
Monsieur Macaigne, conseiller municipal expose au conseil qu'étant donnée la circulation intense de la commune, qu'étant donné le nombre imposant d'autos dans les rues, il serait utlie et nécessaire pour renseigner les personnes que de grandes plaques indicatrices soient posées ainsi que l'ont déjà fait d'autres communes.
L'assemblée
après délibération, approuve ladite proposition mais à la condition que ces plaques indicatrices ne coûtent rien à la commune.
Nous étions le 9 juillet 1925 et on parlait déjà de vitesse excessive, de circulation intense,...
Le maire fait donc appel la firme Citroën pour la fourniture des plaques indicatrices.
Le 18 décembre 1925, Citroën répond qu'elle a bien reçu la demande de plaques indicatrices de la commune mais que, vu le nombre considérable de demandes, il lui est impossible de fixer le délai sous lequel elle pourra faire parvenir ces plaques. D'ailleurs ce sera leur inspecteur de la région qui s'en occupera ; donc attendre sa visite.
Sans doute des plaques semblables à celles-ci fabriqués à l'émaillerie Japy de Beautor.
Ces plaques émaillées s'arrachent entre collectionneurs à des prix dépassanr 2000 euros.