En ce 20 septembre, Lesdins accueillait ses 3 voisines pour une commémoration du centenaire de la grande Guerre.
Les 4 monuments aux Morts rassemblés dans le square de Chauvenet pour une commémoration du centenaire
Après une cérémonie à l'église et une halte à la mairie, le cortège se dirigeait vers le square. Musiciens, soldats, portes-drapeaux, élus, enfants des écoles, reconstituants et habitants, tout le monde était là.
Devant les monuments, les enfants ont déposé un bleuet tandis que les élus déposaient une gerbe.
Pas facile de photographier les élus, en plein soleil, parfois cachés derrière un drapeau, une gerbe de fleurs, un micro....
L'appel des Morts, ponctué de vibrants "Mort au champ d'honneur" pour les soldats, et "Mort pour la France" pour les victimes civiles.
Le tricolore était de la partie.
Monsieur Lefaivre, descendant de la famille de Chauvenet (anciens seigneurs de Lesdins et Essigny) a rappelé l'histoire de ce monument aux Morts et des 3 officiers de sa famille morts au champ d'honneur pendant le conflit.
Son exposé a été ponctué du passage répété de spads venus saluer la foule et le coq gaulois du monument.
Il ne faut surtout pas oublier les enfants des écoles avec lesquels le nombreux public a repris la Marseillaise. Les élèves de Lesdins -Remaucourt ont, rappelons-le, gagné un concours départemental sur la Grande Guerre (voir les différents reportages sur le site Lesdins blog infos).
Ils ont également chanté "Hardi les gars". Rien à voir avec le chant marin bien connu. Il s'agit là de zouaves combattant du côté d'Ypres en Belgique. En voici le refrain.
Allons, les gars,
Ne vous désolez pas!
Quand on est zouave,
Faut être brave!
On a pas chaud, mais, Dieu merci,
Chez les Boch's il fait froid aussi.
Lorsque demain nous marcherons, là-bas,
Sans défaillance,
Pleins d'espérance,
Nous chanterons:
Hardi, les gars,
C'est pour la France!
Pour tout savoir sur ce chant, cliquez ici.
Encore quelques images des reconstituants, de la chorale et de l'ambulance venue pour un malaise dû sans doute à la chaleur qui régnait sur l'un des derniers jours d'été.