Le local était la propriété du maître et l’on ignore s’il recevait de la commune une indemnité de logement ; son traitement était composé en nature et d’une faible rétribution scolaire de 3, 4 et 6 sous selon les différentes classes de son école. Quant à son traitement en nature, il se rendait chaque dimanche chez les habitants qui lui remettaient un morceau de pain et annuellement quelques litres de blé, seigle et orge, plus une autre petite quantité de légumes secs, tels que haricots, fèves, pois, lentilles, etc ; la classe se fermait toujours au printemps, c’est-à-dire aussitôt la fête de Pâques.
On comprend mieux pourquoi le maître d'école était également tisserand.
Heureusement, le traitement des enseignants a quand même été bien revalorisé.
A suivre.
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