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19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 09:00

Le mandat municipal ne dure que 4 ans et dès 1929, les 5 et 12 mai, se déroulèrent de nouvelles élections.

L'élection du maire eut lieu le 19 mai 1929.

 

Fonctions NOMS & Prénoms Profession
Maire GILLERON Ernest Directeur de la laiterie
Adjoint BOBEUF Georges Cultivateur
Conseiller MARTIN Adrien  
Conseiller LARDIER Lucien  
Conseiller GOGUILLON Émile  
Conseiller MACAIGNE Charles Journalier
Conseiller JOUBE Charles  
Conseiller LEFEVRE Louis  
Conseiller DUTARQUE Joseph Brodeur
Conseiller TURBEAUX Charles Journalier

 

Un journalier est un ouvrier agricole, louant sa force de travail à la journée. Il est susceptible de cultiver en une journée un « journal » de terre, unité de surface variable selon les régions et le relief, mais d’environ un demi-hectare.

Source : Wikipédia

Agriculteurs et commerçants de l'époque

Agriculteurs et commerçants de l'époque

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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 09:00

Partout en France, les électeurs sont convoqués les 3 et 10 mai 1925 pour élire leurs conseils municipaux

L'élection du maire a lieu 17 mai 1925.

Amédée CHEVALIER et Léopold BOUCLY sont respectivement élus maire et adjoint "à l'unanimité" : 6 voix sur 6 suffrages exprimés. Avec 4 bulletins blancs à chacun des 2 scrutins, on peut penser que l'unanimité est purement légale et qu'il existe une opposition qui a voté "blanc".

Fonction NOM et Prénom Profession
Maire CHEVALIER Amédée Café - charbons
Adjoint BOUCLY Léopold Briquetier (?)
Conseiller MATHIAS Émile Débitant
Conseiller DUQUENNE Léon Propriétaire
Conseiller GÉNOT Léandre Journalier
Conseiller DELANGE Gustave  
Conseiller GILLERON Ernest Directeur de la laiterie
Conseiller CRIGNON Lucien Manouvrier
Conseiller MACAIGNE Charles Journalier
Conseiller BOBEUF Georges Cultivateur

 

Les Essignyacois en 1926

La population était sensiblement la même qu'en ce moment : 373 habitants.

Les nationalités :

Il y a 24 étrangers : 20 Belges, 2 Italiens et 2 Polonais

Les tranches d'âge :

Nés en 1925-1926 : 6

De 1 à 19 ans : 127

De 20 à 39 ans : 98

De 40 à 59 ans : 104

Plus de 60 ans : 38

En 2016, les plus de 60 ans sont 95 (source : liste électorale 2016)

Les statistiques actuelles de l'INSEE ne sont pas faites sur les mêmes tranches d'âge et rendent les comparaisons difficiles.

Quelques informations locales de la mandature

1926 : Madame Jéhanno domiciliée à Paris, 23 rue des Capucines offre le chemin de croix pour l'église.

1926 : MM. Chevalier et Duquenne offrent la cloche à l'église (transport compris). Cette cloche d'un diamètre de 63 cm et d'un poids de 165 kg valait 3 300 F rendue.

1926 : La date de la fête communale passe du 2ème au 3ème dimanche de septembre. Le 2ème dimanche de septembre, il y avait 15 fêtes patronales dans un rayon de 15 km.

1926 : le cimetière qui jouxtait l'église est transféré à son emplacement actuel.

1926 : Par souci d'économie, l'éclairage communal sera éteint à 20 h 30 et ne sera pas allumé lorsqu'il fait clair de lune.

1927  : en mai, démission de Lucien CRIGNON

1927 : Un ouragan s'abat sur la commune d'Etaves et Bocquiaux en juillet (1 million de dégâts). La commune refuse tout subside, faute de crédits.

 

 

Chevalier et non Chevallier

Chevalier et non Chevallier

La plaque sur l'église a sans doute été apposée dans ces années-là.

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15 mars 2016 2 15 /03 /mars /2016 09:00

L'équipe municipale élue au sortir de la guerre pour siéger jusqu'en 1925 n'aura guère duré plus de 6 mois.

Alfred ROGER, maire, démissionne en mai 1920 ; les conseillers le suivent le 6 juin 1920.

A la demande de Monsieur le sous-préfet, Charles HOQUET, l'adjoint, conserve son mandat de conseiller municipal et gère les affaires courantes de la commune.

Le préfet convoque le corps électoral les 29 août et 5 septembre 1920 afin de pourvoir aux démissions.

Les conseillers choisiront leur édile le 24 suivant.

ai

Fonction NOM et Prénoms Profession
Maire BOBEUF Georges  
Adjoint CHEVALIER Amédée Marchand de charbons
Conseiller municipal HOQUET Charles Cultivateur
Conseiller municipal BOCHEUX François  
Conseiller municipal GOGUILLON Henri Cultivateur
Conseiller municipal TURBEAUX Charles Journalier
Conseiller municipal DUQUENNE Léon Cultivateur
Conseiller municipal MACAIGNE Charles Brodeur
Conseiller municipal GUILLAUME Émile Propriétaire
Conseiller municipal NICOLAS Vital Cultivateur

 

 

 

 

Georges BOBEUF est élu maire à l'unanimité tandis qu'Amédée CHEVALIER était élu adjoint par 9 voix contre une à Charles HOQUET.

Les élus de 1920

Entre les séances des 17 et 28 novembre 1920, soit moins de 3 mois après cette élection municipale, disparaît le nom de Vital NICOLAS et apparaît le nom de MATHIAS. L'élection de Vital NICOLAS a-t-elle été invalidée et a-t-il été remplacé par le candidat suivant dans l'ordre des suffrages ?

Entre le 15 juillet 1922 et le 13 août 1922, Georges BOBEUF quitte son poste de maire.

De nouvelles élections ?

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12 mars 2016 6 12 /03 /mars /2016 17:00

Le 5 avril 1917, Pierre LESAGE, maire, est assassiné par les Allemands le jour de l’évacuation décidée par les occupants

C'est Vital NICOLAS, le maire-adjoint, qui administre la commune depuis le retour d'exode de la population jusqu'au 10 décembre 1919, date de l'élection d'Alfred ROGER comme maire.

Les électeurs (le mot n'avait pas de féminin à l'époque) se sont rendus aux urnes les 30 novembre et 7 décembre 1919 pour élire 10 conseillers (11 maintenant).

L'équipe municipale est ainsi constituée :

Fonction NOM & Prénom Naissance Profession
Maire ROGER Alfred 31 mars 1869 Cultivateur
Adjoint HOQUET Charles   Cultivateur
Conseiller CHEVALIER Amédée 5 avril 1881 Café-charbons
Conseiller BOBEUF Georges 17 janvier 1882 Cultivateur
Conseiller CHEVALIER Camille - Propriétaire
Conseiller

BOCHEUX François

fils ou père ?

 

 
Conseiller TURBEAUX Charles 2 juillet 1864  
Conseiller DUQUENNE Léon 2 mars 1858 cultivateur
Conseiller MATHIAS Émile 5 août 1883 Débitant
Conseiller GRAS Jean 16 juillet 1874 Cultivateur

 

Alfred ROGER est élu maire par 5 voix contre 4 à Charles HOQUET.

Pour l'élection de l'adjoint, c'est Charles HOQUET qui l'emporte par 5 voix contre 4 à Léon DUQUENNE.

Les élus de 1919

Alfred ROGER était agriculteur à la ferme du Buisson (sur la route d'Homblières).

Les élus de 1919

Alfred ROGER démissionnera en mai 1920, les conseillers le 6 juin 1920.

De nouvelles élections municipales se préparent.

Alfred ROGER a correspondu avec Elie FLEURY, l'auteur de "Sous la Botte". Cet ouvrage de plusieurs centaines de pages décrit la vie des Saint-Quentinois sous l'occupation allemande. L'auteur reprendra plusieurs des récits d'Alfred ROGER (Alfred Roger n'était plus maire au moment de cette correspondance.)

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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 09:00

Je n'ai pas encore retrouvé tous les prénoms. Certains élus pourraient donc figurer 2 fois, sans prénom et avec prénom.

En espérant n'avoir oublié personne

 

A : Léon (?) ANCELET, Michèle ARBOGAST

B : Olivier BACHELET, Alain BAUDLOT, Jean BENDIER, Georges BOBEUF, François BOCHEUX, Michel BOCKSTAL, Rémi BOCKSTAL, Serge BOËZ, Eugène BOUCLY, Léopold BOUCLY, Lucienne BOUCLY, Paul BOUCLY, Maurice BOURDON, Jules BOURQUIN, Marcel BOUVELLE, Geneviève BRAZIER.

C : Norbert CALONNE, Martine CARNOY, Robert CARPENTIER, Achille CAUDRON, Amédée CHEVALIER, Camille CHEVALIER, Fernand COCHET, COUVEZ, Gaston COUVEZ, Lucien CRIGNON.

D : Jacky DAGNICOURT, Maryse DAGNICOURT, Gustave DELANGE, Eugène DENIMAL, Christian DOUAY, Geneviève DOUAY, Léon DUCHEMIN, Daniel DUMOUTIER, Léon DUQUENNE, Arthur DUTARQUE, Joseph DUTARQUE, Micheline DUVAL

E : Catherine ÉDOUARD, Jacques ÉDOUARD, Corinne ÉGO, Louis ÉGRET

F . Alain FÉRAT, Luc FERRATA, René FERRATA.

G : Léandre GÉNOT, Éric GEST-DAMBRE, Virginie GEST-DAMBRE, Ernest GILLERON, Alphonse GILLET, Bruno GODAIN, Émile GOGUILLON, Henri GOGUILLON,GONTIER, Jean GRAS, Pierre GRAS, Raymond GRAS, Gérard GUILBERT, Émile GUILLAUME, Charles HOQUET.

J : Gérard JACQUEMONT, Charles JOUBE

L :Pierre LAFEUILLE, Marcel LAMBERT, Guy LAPORTE, Kléber LARDIER, Maurice LAVILLE, Kléber LECOQ, Robert LECOQ, LEFÈVRE, Louis LEFÈVRE, Robert LÉGER, Émile LEGRAND, Olivier LEMOINE, Stéphane LEUEUR, Roger LIOT, Fernand LONCLE, Jean-Yves LUCAS.

M : Charles MACAIGNE, Marguerite MALCORPS, Germaine MARÈS, MAROTTE, Adrien MARTIN, Charles MARTIN, MATHIAS, Émile MATHIAS, Georges MATHIAS, Nicolas MUSIKAS.

N : Vital NICOLAS

P : Patrick PERTUS, Jean PETIT, Michel POIZOT, Arnaud PROIX, Gérard PRUD'HOMME,.

R : Jean-Marie RACINE, René RAMBOUR, Alfred ROGER, Roland ROGER.

S : Daniel SCHEMITH.

T :Olivier TAVERNIER, Dominique THAISSART, Albert TISON, Maurice TISON, Étienne TRESSENS, Victor TRUFFIER, Charles TURBEAUX.

V :Michel VATIN, Claude VASSET, Henri VASSET, Lucien VERZINET, Marcel VILCOCQ

W : Marie-Flore WOJCIAK

Les maires figurent en caractères gras.

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 09:00

Les chroniques de la première guerre mondiale s'intéressent plus souvent aux morts qu'aux survivants.

Alors, la mention "grand mutilé de guerre" du bulletin de vote de Victor Truffier m'a entraîné dans des recherches sur son passé militaire.

D'abord, une vieille fiche bristol de la famille Truffier conservée en mairie pour avoir sa date et son lieu de naissance : 5 février 1888 à Saint-Pol dans le Pas-de-Calais.

 

Victor Truffier, grand mutilé de guerre

En route pour les archives départementales du département voisin. Il ne faudra qu'un petit quart d'heure pour retrouver la fiche matricule 1764 de Victor Truffier au bureau de recrutement de Saint-Omer.

Lors de son passage au bureau de recrutement en 1908, Victor Truffier et ses parents n'habitent plus Saint-Pol mais à 70 km de là sur le littoral boulonnais à Neufchâtel (Neufchatel-Hardelot) où il exerce la profession d'ouvrier cimentier.

Travaillait-il dans cette usine ?

Travaillait-il dans cette usine ?

Lors de son incorporation, il est affecté à un régiment de chasseurs à pied (le 18ème à Stenay). Comme de nombreux chasseurs, il est de petite taille (1,58 m). Son signalement précise également que ses cheveux et ses cils sont châtain très clair, ses yeux gris-bleu, qu'il a le front étroit, le nez ordinaire, la bouche petite, le menton rond et le visage ovale.

Son instruction est de niveau 3 : il sait lire, écrire et compter.

La caserne du 18ème Chasseurs à Stenay

La caserne du 18ème Chasseurs à Stenay

Donc incorporé au 18ème régiment de Chasseurs à pied de Stenay à compter du 7 octobre 1909, il arrive au corps le même jour. Il passe dans la disponibilité de l'armée d'active le 24 septembre 1911 avec son certificat de bonne conduite.

Dans les mois qui ont suivi, le 27 avril 1912 exactement il épouse Léonie Marie Lhomme en la mairie de Neufchâtel.

De cette union est née, à Neufchâtel également, une fille Lucienne Victoria Juliette le 29 novembre 1912. Ce sera leur seule enfant.

Moins de 3 ans plus tard, il est rappelé à l'activité lors de la mobilisation générale. Il arrive donc au 16ème bataillon de Chasseurs à pied (BCP) le 3 août 1914, régiment dans lequel il avait été versé dans la réserve de l'armée d'active. C'est au sein du 56ème BCP qu'il combattra,  le 56ème étant le régiment de réserve du 16ème BCP.

Son bataillon a combattu dans la Meuse, notamment en Woëvre, dès le début du conflit. Regroupé avec le 59ème BCP, le 56ème est commandé par le lieutenant-colonel Émile Driant.

La bataille de Verdun

le 21 février 1916, les 2 bataillons sont dans le bois des Caures au 1er jour de cette terrible bataille.

"Le 56ème fut appelé et sans bruit, à travers les fils de fer, dans un paysage lunaire, sa longue colonne serpenta jusqu'au bois que le lieutenant-colonel Driant avait juré de défendre jusqu'à la mort...

...Le jour commençait à poindre lorsque le bombardement reprit de plus belle. Notre ligne fut littéralement écrasée, mais il resta toujours des isolés perdus, quelques groupes de chasseurs décidés à vendre chèrement leur vie. Pendant cinq heures, le sergent Milleville abattit tout ennemi qui se montra...

...Les vagues d'assaut ennemies déferlaient sans arrêt, submergeant cette poignée de braves...

...Ce fut en vain que la mitrailleuse du chasseur Godard accumula les cadavres allemands, que le caporal Desmet fusilla à bout portant plus de 20 Allemands...." (Extrait de l'historique du 56ème BCP)

 

 

 

 

 

Victor Truffier, grand mutilé de guerre

Le chasseur Victor Truffier, comme ses camarades, s'est illustré dans ces deux jours de combat où il fut blessé : "Blessé le 22 février 1916 au bois des Caures : coup de feu pouce gauche".

Victor Truffier, grand mutilé de guerre

Il fut cité pour son comportement durant ces deux jours :

"Cité à l'ordre du jour de la 143ème brigade n°29 du 10 mars 1916 : grâce à sa vigilance, a pu surprendre après un bombardement terrible l'ennemi s'avançant en lignes compactes sur nos postions et l'a tenu en échec pendant cinq heures en lui infligeant des pertes sérieuses. Croix de guerre avec palme."

Il fut soigné et termina sa convalescence le 18 août 1916.

Ce jour-là, il est détaché du corps au titre de l'usine Houzet à Nesles. Il pourrait s'agir de Nesles, commune du Pas-de-Calais, distante de 1,5 km de Neufchâtel-Hardelot, sa commune de domicile.

En effet, les soldats plus assez valides sont détachés dans des usines affectées à la production de guerre qui manquaient de main d’œuvre.

Le Chemin des Dames

Le 4 juin 1917, il retourne au corps (sans doute a-ton besoin d'hommes au front) et passe au 15ème BCP le 9 juin 1917. Il servira dans le 55ème BCP, bataillon de réserve du 15ème, d'abord au sud-est de Saint-Quentin puis sur le Chemin des Dames puis aux confins de l'Oise et de l'Aisne, Liez, Travecy, Quessy et retour sur le Chemin des Dames.

C'est à Trucy qu'il sera de nouveau blessé, par balle au poignet gauche, le 12 octobre 1918. Sur le journal de marche et des opérations pour ce jour-là, on peut lire :

Victor Truffier, grand mutilé de guerre
Victor Truffier, grand mutilé de guerre

Il est décoré de la Médaille militaire avec rang du 14 octobre 1918 : "Très brave chasseur. A été grièvement blessé le 12 octobre 1918 en assurant le service de sa pièce. Amputé du bras gauche. 1 blessure antérieure." (JO du 13 mars 1919).

Pour son amputation, son dossier précise : amputation de l'avant-bras gauche en -dessous de l'articulation du coude.

Une blessure subie aux Islettes (Meuse) en septembre 1918 figure également : cela semble peu probable alors que son bataillon n'était pas dans ce secteur là.

Victor Truffier, grand mutilé de guerre

L'après-guerre

Victor Truffier est proposé pour une pension de retraite de 3ème classe par décision de la commission de réforme de la Seine en date du 11 juin 1919. Il sera admis à une pension de 1920 F par arrêté en date du 14 août 1920 avec jouissance du 11 juin 1919.

C'est entre 1921 et 1926 que Victor Truffier, sa femme et sa fille arrivent à Essigny ; il exerce alors la profession de facteur, emploi qu'il a probablement obtenu au titre d'emploi réservé suite à son infirmité.

Emploi réservé ne signifie ni passe-droit ni priorité mais préférence. Il s'agit quasi exclusivement de postes dans les administrations.

Plusieurs lois ont encadré ce régime : d'abord à ceux atteints d'une infirmité incurables, puis à toutes les victimes, aux veuves, aux compagnes et aux orphelins, aux victimes civiles féminines et masculines.

Les candidats sont souvent obligés de renouveler plusieurs fois leurs demandes, sont soumis à des épreuves d'aptitudes physique et professionnelle, sont soumis à un stage de probation. Une fois titularisés, ils obéissent aux mêmes règles que leurs collègues. Les postes proposés obligent souvent les bénéficiaires à quitter leur région.

L'administration freine ce recrutement en ne déclarant pas tous les postes vacants et en recrutant des auxiliaires, en créant de nouveaux postes sous une dénomination ne figurant pas dans la nomenclature des emplois réservés mais assurant les mêmes tâches.

 

 

 

 

Est-ce le premier poste de facteur de Victor Truffier ?

Il arrive à Essigny entre le dénombrement de la population de 1921 et celui de 1926. Il est alors domicilé rue du Tour de Ville. Au décès de son épouse en 1983, l'adresse est toujours rue du Tour de Ville, au n° 23.

A la poste, en 1926, ses collègues de travail sont Xavier Bouvier, receveur des postes, Charlotte Laruelle, dame employée, Louis Tison et Léon Pavot, facteurs.

La maison "Truffier" en 2016

La maison "Truffier" en 2016

Jean Petit se souvient que Victor Truffier faisait sa tournée de facteur à vélo dans les communes de Fonsomme et Fontaine-Notre-Dame. Comme il était petit, il était obligé de grimper sur un gros pavé pour atteindre la boîte à lettres d'une des maisons de Fonsomme.

La poste dans les années 1960. Elle était déjà là en 1926.

La poste dans les années 1960. Elle était déjà là en 1926.

Sources :

Archives de la mairie

Registres d'état-civil de la mairie

Archives départementales de l'Aisne

Archives départementales duPas-de-Calais

Mémoire des Hommes : journaux de marche et des opérations des 55ème et 56ème BCP

Historiques des 55ème et 56ème BCP

Le site Chtimiste

Le site Delcampe

Souvenirs de Jean Petit, Michel Poizot, Geneviève Douay

Collection André Fréjat

 

 

 

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 09:00
Mandat local : le plus long et le plus court

Le plus court :

Le 4 décembre 1945, Étienne TRESSENS, maire depuis le 17 mai 1945 démissionne pour raisons de santé.

Il est alors nécessaire de procéder à une élection municipale complémentaire qui se déroulera le 23 décembre suivant.

Victor TRUFFIER, candidat présenté par la SFIO, est élu. Malheureusement, il décèdera 10 jours plus tard sans jamais avoir siégé.

De nouvelles élections complémentaires sont alors organisées.

C'est Georges MATHIAS, également socialiste, qui prendra sa place le 27 janvier 1946.

Le 31 janvier 1946, Émile GOGUILLON ceint l'écharpe tricolore de 1er magistrat essignyacois. A la suite, les conseillers municipaux élus au poste d'adjoint refusèrent le poste.

 

 

Mandat local : le plus long et le plus court

Le plus long :

C'est actuellement son 6ème mandat Cela fait pile 33 ans qu'il est conseiller municipal puisqu'il a été élu pour la 1ère fois le 6 mars 1983 et bientôt 14 ans qu'il s'est installé dans le fauteuil (*) de maire.

(*) En vérité, Claude Vasset n'a dû s'y asseoir qu'une seule fois dans ce fauteuil par plaisanterie alors que le maire était Michel Bockstal.

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1 mars 2016 2 01 /03 /mars /2016 09:00

Il est vrai que le droit de vote n'a été accordé aux femmes qu'en 1944, bien après de nombreux autres pays, et elles l'ont exercé pour la 1ère fois en 1945. Le suffrage universel masculin, quant à lui, date de 1848 en France.

Même si 4 des 11 élus actuels sont des femmes, le taux de présence féminine dans le conseil n'est que légèrement supérieur à 10%.

Et la 1ère Essignyacoise à siéger au conseil municipal ne l'a pas été suite à des élections mais à la suite d'une nomination par arrêté préfectoral. Il s'agit de Germaine MARÈS nommée le 4 décembre 1944. Elle siègera jusqu'au 29 avril 1945, date de l'élection municipale suivante.

La première élue sera Lucienne BOUCLY lors du suffrage du 26 avril 1953.

La 1ère élue à un poste de maire-adjoint a été Maryse DAGNICOURT le 28 mars 1997.

 

La liste alphabétique des 13 conseillères municipales :

Michèle ARBOGAST (2014-...), Lucienne BOUCLY (1953-1959), Geneviève BRAZIER (2002-2008), Martine CARNOY (2014-...), Maryse DAGNICOURT (1982-2003), Geneviève DOUAY (2008-...), Micheline DUVAL (1995-2001), Catherine ÉDOUARD (2014-...), Corinne ÉGO (1995-2001), Virginie GEST-DAMBRE (2001-2014), Marguerite MALCORPS (1971-1977), Germaine MARÈS (1944-1945), Marie-Flore WOJCIAK (1983-1989).

3 d'entre elles ont accédé à un poste d'adjointe : Maryse DAGNICOURT (1997-2003), Geneviève DOUAY (2014-...) et Virginie GEST DAMBRE (2008-2014).

Les années indiquées ne tiennent compte ques des dates officielles des nominations et élections et non de la présence effective au sein des instances communales.

 

Sources :  Archives de la mairie

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 09:00

Traditionnellement, le mois de mars est un mois d'élections.

Alors, tout au long du mois, le blog vous parlera des élections municipales, des élues et des élus.

Nous commencerons après-demain avec les élues, conseillères municipales et adjointes au maire.

On est loin de la parité cherchée, souhaitée, voulue, imposée, exigée, requise,normale,... maintenant (sauf dans les conseils municipaux des communes de moins de 1000 habitants)

Alors, depuis 100 ans, les élues essignyacoises représentent-elles 10, 20 ou 30 % des élus au conseil municipal ?

Combien sauriez-vous en citer ?

Réponses après-demain.

Avez-vous des photos, des anecdotes, des articles de presse qui pourraient enrichir le blog sur ce sujet ? Merci d'avance.

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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 09:00

L'Essignyacois, Gaston Boucly, mort pour la France près de Verdun en 1916 (voir le blog de dimanche), a-t-il encore de la famille dans la commune ?

Des Boucly, il n'y en a plus à Essigny. Gaston a eu un fils qui n'habitait pas le Saint-Quentinois. Pour l'instant, je ne lui ai pas trouvé d'autres descendants.

De la famille à Essigny-le-Petit, il faut la chercher du côté des Mathias.

Sa mère, Marguerite Seguay a une sœur Juliette qui a épousé François Mathias. Juliette et François ont eu 12 voire 13 enfants qui sont pour lui autant de cousines et cousins germains,

Et comme il a épousé une de ses cousines germaines, 11 ou 12 de ses cousines et cousins germains sont aussi ses belles-sœurs et beaux-frères.

Plusieurs de leurs descendants habitent encore la commune.

Alors, deux générations plus jeunes, notre ancien combattant est parent (2 fois donc) avec Claude Vasset, Huguette Quéry, Florent Gras, Jean-Paul Gras, Daniel Beugnier, Marie-Louise Bendier, Fernande Gras et Ghislaine Pertus, ses petites-nièces et petits-neveux (ou arrière-....).

 

Sources :

Claude Vasset

Les registres d'état-civil consultables aux archives départementales, sur place ou  sur leur site.

Les archives communales

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