Sur un site de ventes aux enchères consacré aux collectionneurs est mis aux enchères le numéro 911 du Journal des Voyages et des aventures de terre et de mer.
Il consacre un long article au ballon, "le seul", au ballon d'Essigny, à "notre" ballon, à celui qui s'est posé un beau jour de septembre 1894 entre la commune et la ferme du Buisson, à celui à qui on doit le surnom, le sobriquet, le gentilé de "Ballonnistes".
Cet article relate la dernière étape de ce tour de France de Rollot jusqu'à Essigny-le-Petit.
A l'heure où je mets cet article en ligne, il n'y a pas encore d'enchères et le numéro est à 6,99 € (+ frais de port).
A retrouver sur le site Delcampe à cette page.
Vous pouvez enchérir jusqu'au vendredi 23 décembre 2016 à 20 h 40 min.
Ce vendeur met également aux enchères d'autres numéros du Journal des voyages qui relatent ce tour de France en ballon notamment les numéros 901 et 904.
Le numéro 901 : à la une, dessin du ballon lors de son départ du 19 septembre 1894 à La Villette
Le numéro 904 : une double page de dessins du voyage avec, entre autres, l'atterrissage à Essigny.
Si vous trouvez le numéro 912, celui-ci relate le séjour à Essigny des deux aérostiers : Maurice Mallet et Wilfried de Fonvielle.
Vous pourrez retrouver cet article dans la journée avec des illustrations sur cette page.
L'almanach-annuaire de 1914 est plus exhaustif que celui de 1912.
On y trouve par exemple l'activité "Broderie Suisse". S'agissait-il d'un commerce ou d'une activité artisanale ?
Deux noms figurent sur la ligne "Broderie Suisse".
COLPART. Il s'agit fort probablement de Félix COLPART que l'on retrouve comme brodeur dans les registres de l'état-civil d'avant guerre.
Jean PETIT se souvient d'une activité de tissage à ce nom, après guerre, dans le garage actuel de la maison située au 692 rue de Saint-Quentin. Félix COLPART était également connu comme entrepreneur de bals sous chapiteau.
Lucien VERZINET se souvenait également de deux métiers à tisser avant 1914 dans la maison qu'il occupait au 696 de la rue du 8-mai-1945.
Sources :
Bibliothèque municipale de Saint-Quentin
Archives départementales de l'Aisne
Souvenirs de Jean PETIT et Lucien VERZINET
Sites mentionnés sous les documents
Qu'est ce qu'une broderie suisse ?
Sur les moteurs de recherche, on découvre de nombreux objets décorés avec de la broderie suisse tel ce sapin de Noël (saison oblige) brodé sur du tissu Vichy.
Mais les broderies suisses essignyacoises de 1914 n'ont rien à voir avec ce passe-temps décoratif. Il s'agit de broderies mécaniques exécutées sur des machines dites métiers suisses.
"L’art de la broderie blanche à la main se pratiquait, à Saint-Quentin, depuis très longtemps. Mais celle-ci, concurrencée dès le milieu du 19ème siècle par des broderies en provenance de Suisse et exécutées sur des machines dites « métiers suisses », était en pleine décadence.
Devant l’industrialisation de la broderie main, les entrepreneurs textiles de la région s’équipent en matériels modernes afin de conserver une suprématie ancestrale.
Les premiers métiers mécaniques à broder en provenance de Saint-Gall sont installés à Saint-Quentin en 1868. Une école est même créée en 1869, sous l’égide de la Société industrielle de Saint-Quentin. Moins d’une dizaine d’années plus tard, l’industrie de la broderie fait battre 350 machines et occupe 2000 personnes
En 1878, les premiers métiers à bras font leur apparition à Beaurevoir, puis 10 ans plus tard à Villers-Outréaux et en 1893 à Caudry où sont installés en 1906 les premiers métiers à broder de France avec jacquard.
Dès la fin du XIXème siècle, la production mécanique est en plein essor et ouvre de nouveaux champs d’application en rendant la broderie plus accessible. On dénombre à l’époque 1050 métiers à pantographe, 150 métiers à broder jacquard et 5000 métiers à broder à bras. ."
Source : Association professionnelle des broderies mécaniques.
Parallèlement, les petits ateliers familiaux de filage et de tissage s’équipent de métiers et sous-traitent les commandes des industriels.
Nouvel annuaire, 2 années plus tard.
Le maire de la commune n'est plus Alfred ROGER, l'agriculteur de la ferme du Buisson.
Il s'agit de VASSEUR.
Maurice de son prénom, il est conseiller général du canton de Bohain de 1910 à 1919 avec l'étiquette socialiste. Il exerce la profession de publiciste* et est domicilié à Essigny-le-Petit (1)
Si on consulte les registres d'état-civil de la commune, on a mention d'Édouard et non de Maurice VASSEUR dont la 1ère signature sur les registres date du 12 juin 1912. Il avait été élu maire après les élections municipales des 5 et 12 mai 1912.
Le 5 juillet 1913, Édouard VASSEUR signe son dernier acte d'état-civil.
Le 30 juillet, c'est Alfred ROGER, précédent maire, qui signe en tant que conseiller municipal par délégation de l'adjoint et à défaut de maire. On peut supposer que le premier magistrat a démissionné courant juillet.
Le 27 septembre, c'est Léon DUQUENNE, conseiller municipal, qui officie lors du mariage de Julien Hivet et de Marthe Mathias. Il signe par délégation du premier conseiller municipal faisant fonction de maire à défaut de maire et d'adjoint. L'adjoint aurait-il démissionné à son tour ?
Le 17 octobre 1913, c'est Pierre LESAGE qui signe en tant que maire sur ces mêmes registres.
*Publiciste : il peut s'agir d'un spécialiste de droit public ou bien encore d'un journaliste.
Sources :
(1) : Wikipedia sur cette page.
Archives départementales de l'Aisne
Archives communales d'Essigny-le-Petit
Un site de ventes aux enchères d'objets de collection propose une carte photo représentant les anciens combattants d'Essigny-le- Petit (?).
Je ne suis pas sûr qu'il s'agisse de notre commune, la totalité du nom n'est pas visible sur le drapeau.
Un Essignyacois aurait peut-être une photo ancienne d'un de ses aïeux qui permettrait de confirmer qu'il s'agit bien d'anciens de la commune sur cette carte photo ?
6 des membres de l'équipe élue en 2001 se représentaient aux suffrages des électeurs.
Avec leurs 5 nouveaux coéquipiers, ils sont élus au 1er tour le 9 mars.
NOMS & Prénoms | Naissance | Profession | Voix |
---|---|---|---|
VASSET Claude | 10/10/1947 | Fonctionnaire | 169 |
GUILBERT Gérard | 30/09/1944 | Retraité | 143 |
PERTUS Patrick | 19/12/1953 | Comptable | 137 |
DAMBRE Virginie | 10/06/1974 | Secrétaire | 145 |
LEMOINE Olivier | 10/08/1976 | Agent de maîtrise | 151 |
THAISSART Dominique | 14/08/1964 | Conducteur de bus | 149 |
LESUEUR Stéphane | 06/03/1980 | Chef de chantier | 147 |
ROGER Roland | 29/04/1946 | Retraité | 137 |
LAPORTE Guy | 26/07/1951 | Responsable après-vente | 135 |
DOUAY Geneviève | 29/05/1964 | Agent hospitalier | 133 |
BACHELET Olivier | 13/02/1964 | Technicien | 123 |
Le 11 mars, les onze candidats de la liste conduite par Michel BOCSTAL sont élus au 1er tour de scrutin. Y avait-il d'ailleurs d'autres candidats.
L'échéance 2017 de la mandature sera reportée d'un an, jusqu'au 9 mars 2008 ; il y avait plusieurs scrutins en 2017
NOMS & Prénoms | Naissance | Profession | Voix |
---|---|---|---|
VASSET Claude | 10/10/1947 | Inspecteur divisonnaire des impôts | 185 |
BOCKSTAL Michel | 09/10/1936 | Gérant de société | 182 |
DAGNICOURT Maryse | 27/05/1950 | Secrétaire | 167 |
PERTUS Patrick | 19/12/1953 | Comptable | 166 |
GUILBERT Gérard | 30/09/1944 | retraité SNCF | 165 |
PRUD'HOMME Gérard | 06/06/1947 | Conducteur | 165 |
JACQUEMONT Gérard | 21/04/1942 | Retraité Education nationale | 163 |
DAMBRE Virginie | 10/06/1974 | Secrétaire commerciale | 162 |
TAVERNIER Olivier | 31/03/1969 | Technicien régleur | 155 |
ROGER Roland | 29/04/1946 | Retraité gendarmerie | 140 |
BACHELET Olivier | 13/02/1963 | Technicien méthodes | 134 |
La presse salue le 5ème mandat de maire de Michel BOCKSTAL et l'élection consécutive des 3 adjoints : Gérard JACQUEMONT, Gérard GUILBERT et Maryse DAGNICOURT.
De gauche à droite : Gérard GUILBERT, Patrick PERTUS, Roland ROGER, Gérard PRUD'HOMME, Olivier BACHELET, Virgine GEST-DAMBRE, Gérard JACQUEMONT, Michel BOCKSTAL, Olivier TAVERNIER, Maryse DAGNICOURT et Claude VASSET.
Malheureusement, ce mandat sera endeuillé à 3 reprises.
Tout d'abord, le 4 avril 2002 par le décès du premier magistrat.
Sources :
Les informations sur les dates et les modalités des élections municipales et du choix du maire sont issues du site de la communauté de communes de Mauron en Brocéliande
Les noms des élus proviennent des registres d'état-civil de la commune (Archives départementales et archives communales) et de quelques agendas et almanachs (Bibiliothèque municipale de Saint-Quentin. Figurent donc principalement les élus qui ont signé sur les registres d'état-civil.
ROGER, officier public EC 17894
SAVOYE, agent EC 8 prairial an IV
LEGRAND, agent municipal EC An VIII
Jean Louis Médard LEGRAND , maire, EC 25 prairial an VIII
Jean Louis Jacques LEGRAND, maire EC 1827
Pierre Nicolas CAILLAUX, adjoint
Melchior Florentin MENNECHET, maire EC 1835
1836 MENNECHET, maire CAILLAUX : adjoint
Pierre Nicolas CAILLAUX, maire EC 1837
1837 MENNECHET maire , CAILLAUX adjoint (almanach 1837)
1841 : CAILLAUX, maire DELAPLACE adjoint
Melchior Florentin MENNECHET, maire EC 1852
1852 CAILLAUX maire DOLHEN adjoint (almanach 1852)
Les élections de 1855
28 et 29 juillet 1855
1858 1859 : MENNECHET, maire;DELAPLACE adjoint (almanachs de 1858 et 1859)
Le maire est nommé par le préfet mais il n'est pas obligatoirement membre du conseil municipal
Les élections de 1860
Ernest Irénée PAYART EC 1861
Les élections de 1865
Les élections de 1870
en août 1870
Joseph Jean CARON, président de la commission municipale provisoire EC 11/10/1870
Les élections de 1871
30 avril 1871
Le maire est élu par le conseil municipal
Pierre Nicolas Joseph CAILLAUX, maire EC 21/05/1871
Constant ROGER, adjoint
Les élections de 1874
22 et 29 novembre 1874
Pierre Nicolas Joseph CAILLAUX, maire
Adolphe Ernest MENNECHET, maire (1ere fois EC le 22/10/1876)
Les élections de 1878
6 et 13 janvier 1878
Paul FAGLIN, adjoint (dernière mention 22 avril 1881)
Paul FAGLIN, maire (première mention 30 avril 1881)
Constant ROGER, adjoint (ec28/12/1881 , 884, voir avant 1883
Les élections de 1884
4 et 11 mai 1884
Paul FAGLIN, maire
Constant ROGER, adjoint
Les élections de 1888
6 et 13 mai 1888
Adolphe Ernest MENNECHET, maire (ec 26 mai 1888)
Edmond MOUSLER, adjoint
Les élections de 1892
1er et 8 mai
Paul FAGLIN, maire
Paul GODEFROY, adjoint
Les élections de 1896
On vote les 3 et 10 mai 1896
Paul FAGLIN, maire
Arthur BOULANGER, adjoint
Zéphir Aimable LECONTE, conseiller municipal
Paul GODEFROY, conseiller municipal
Les municipales de 1900
à suivre
Les élections municipales de 1900
Les dates retenues pour le scrutin : 6 et 13 mai 1900
Paul FAGLIN, maire
Arthur BOULANGER, adjoint décédé le 15 janvier 1901
Alfred Alphonse Alfred ROGER, adjoint, succède au précédent
Paul GODEFROY, conseiller municipal
Léon DUQUENNE, conseiller municipal
Les élections municipales de 1904
Les électeurs se déplaceront aux urnes les 1er et 8 mai 1904
Paul FAGLIN, maire
Edmond MOUSLER, adjoint, officier état civil par délégation du sous-préfet (EC 3 janvier 1905)
Paul GODEFROY, maire (EC 3 juillet 1905)
Alfred Alphonse ROGER, maire (EC du 24 juillet 1905)
Léon DUQUENNE, adjoint (EC 26 septembre 1906)
Les élections municipales de 1908 :
Elles se déroulent les 3 et 10 mai 1908 .
Alfred Alphonse ROGER, chevalier du mérite agricole, maire
Léon DUQUENNE adjoint
Paul GODEFROY, conseiller municipal
Les élections municipales de 1912 :
Les élections municipales ont lieu les 5 et 12 mai 1912.
Édouard VASSEUR, maire.
1913 :
En parcourant le registre d'état-civil de 1913 (en mairie ou aux archives départementales), on peut penser que la vie communale était un peu compliquée en cette année 1913 puisque le maire et l'adjoint font défaut..
Édouard VASSEUR, maire, a signé son dernier acte d'état-civil le 5 juillet 1913.
Signent également dans le registre de cette année-là :
Alfred ROGER, 1er conseiller municipal
Léon DUQUENNE, conseiller municipal, qui signe par délégation du 1er conseiller faisant fonction de maire, à défaut de maire et d'adjoint
Le 17 octobre, Pierre LESAGE signe comme maire. Il est instituteur en retraite et ancien secrétaire de mairie. Il est âgé d'environ 52 ans.
Les élections suivantes auraient dû se dérouler en 1916. Il faudra attendre 1919.
10 élus au 1er tour le 14 mars. Marcel Vilcocq, l'instituteur à quelques mois de la retraite, n'est élu qu'au second tour le 21.
6 anciens élus arrivent en tête du scrutin.
NOM & Prénom | Naissance | Profession | Voix |
---|---|---|---|
MATHIAS Georges | 01/05/1901 | Comptable | 135 |
LEGRAND Émile | 24/05/1893 | Retraité | 133 |
GRAS Pierre | 14/10/1927 | Cultivateur | 131 |
VERZINET Lucien | 03/11/1900 | Retraité SNCF | 128 |
LAFEUILLE Pierre | 09/09/1930 | Ajusteur | 115 |
JOUBE Charles | 28/07/1892 | Retraité SNCF | 106 |
MALCORPS Marguerite | 23/07/1912 | sans | 105 |
BOËZ Serge | 26/03/1932 | Chauffeur | 102 |
COUVEZ Gaston | 09/02/1908 | Retraité SNCF | 99 |
PETIT Jean | 30/07/1926 | Ajusteur | 89 |
VLCOCQ Marcel | 24/03/1910 | Instituteur | 73 |
Le 25 mars suivant, Lucien VERZINET est reconduit dans son mandat de maire avec 8 voix contre 2 à Marcel VILCOCQ.
Georges MATHIAS est élu adjoint à l'unanimité des suffrages exprimés.
Dès la 1ère séance de ce nouveau conseil (le 2 avril), les joutes verbales entre majorité et opposition démarrent.
Lors de cette séance :
Le foyer culturel, précise encore Monsieur Vilcocq, étant une personne morale et légale n'a pas à être mis en "tutelle" par le conseil municipal et ses décisions sont souveraines et prises uniquement par le comité directeur. (*)
Lors de la même séance, sur un autre sujet :
Monsieur Vilcocq réplique qu'il n'avait aucun avis à demander au maire pour remplir consciencieusement son rôle de conseiller.
Le ton était donné.
(*) En 1977, suite à son élection comme maire, Marcel Vilcocq relance l'activité du foyer culturel en sommeil depuis plusieurs années. Lors de la réunion "reconstructrice" du foyer, il déclare : "le foyer culturel est le bras armé du conseil municipal pour l'animation du village"