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17 janvier 2019 4 17 /01 /janvier /2019 09:00

Cahiers de doléances. Il y a quelques semaines encore, la référence était ceux rédigés avant la Révolution française.

Ce cahier des doléances, plaintes et remontrances de la municipalité d'Essigny-le-Petit rédigé le 1er mars 1789 est conservé aux archives départementales. "L'autre blog" vous l'a présenté le 24 septembre 2017 et les jours suivants.

Retrouvez le premier article en cliquant sur l'image.

L'entête du cahier des doléances d'Essigny-el-Petit du 1er mars 1789
L'entête du cahier des doléances du 1er mars 1789

A 230 ans d'écart, les similitudes ne sont pas rares.

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14 janvier 2019 1 14 /01 /janvier /2019 10:21

L'Aisne nouvelle consacre une page entière à ce héros de la résistance Guy Bieler dans son édition du jour.

Trois rues portent son nom : à Saint-Quentin, Morcourt et Fonsomme.

Le Commandant Guy
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3 janvier 2019 4 03 /01 /janvier /2019 20:00
L'Aisne nouvelle du 26 mars 1957 - Médiathèque de Saint-Quentin

L'Aisne nouvelle du 26 mars 1957 - Médiathèque de Saint-Quentin

Notre "inconnu" aurait entre 82 et 83 ans.

Avez-vous une idée ?

Retrouvez-le sur "l'autre blog" dans quelques jours.

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23 décembre 2018 7 23 /12 /décembre /2018 03:38

"Essigny-le-Petit, naguère et jadis, parfois aujourd'hui" a poursuivi ses recherches sur les soldats "oubliés" du monument aux Morts.

Victor Lécart, soldat au 45ème régiment d'infanterie

Louis Devaux, canonnier du 210ème régiment d'artillerie de campagne

Il a également cherché si un lien familial unissait les deux Lécart, victimes civiles, avec le Lécart, soldat.

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16 décembre 2018 7 16 /12 /décembre /2018 09:00

Retrouver le parcours d'un soldat de la 1ère guerre mondiale n'est pas si difficicle que ça.

Le Courrier picard vous l'explique dans son édition du jour.

Dans le Courrier picard du jour

D'autres sites peuvent vous aider :

le site Généalogie Aisne recense de manière quasi exhaustive le nom de tous les soldats et civils morts pour la France dont le nom est gravé sur les monuments aux morts axonais.

le site Memogenweb réalise le relevé de monuments aux morts, soldats et victimes civiles, français et étrangers, tués ou disparus par faits de guerre, morts en déportation, « Morts pour la France ». Les relevés sont en cours.

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16 décembre 2018 7 16 /12 /décembre /2018 06:18

Cette semaine, l'autre blog vous propose de faire connaissance avec deux nouveaux soldats essignyacois morts pour la France mais dont le nom n'est pas gravé sur le monument. Sont-ils "vraiment oubliés" ?

Il s'agit de Paul Hauet de la classe 1907 et de Eugène Gladieux de la classe 1904.

La semaine prochaine, vous ferez connaissance avec les deux derniers soldats "oubliés", vraiment "oubliés" ?

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9 décembre 2018 7 09 /12 /décembre /2018 09:00

L'autre blog vous propose de faire connaissance avec deux des soldats essignyacois morts pour la France mais dont le nom n'est pas gravé sur le monument. Sont-ils "vraiment oubliés" ?

Félix Bertin

Louis Eugène Calonne

Il est aussi question de fiscalité et d'aperçus sur la vie fonsommoise de 1953.

La fiscalité

Fonsomme 1953 : de tout un peu

Bonne lecture.

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11 novembre 2018 7 11 /11 /novembre /2018 19:28

Comment s'est passé le 11 novembre 1918 à Essigny ?

Une seule chose est sûre : la cloche de l'église n'a pas sonné ce jour-là : il n'y avait plus de cloche à l'église. Les Allemands l'avait déposée en 1917 et expédiée en Allemagne pour être fondue et transformée en canon.

Celle du clocheton de la mairie, beaucoup plus petite, a-t-elle subi le même sort ?

D'ailleurs, y avait-il des habitants à Essigny à cette date ? Il faut se souvenir que les derniers habitants d'Essigny avaient été évacués par les Allemands le 6 avril 1917 et qu'ils en étaient les seuls occupants jusqu'à la libération de la commune, après d’âpres combats,  le 9 octobre 1918.

Quand sont revenus les premiers Essignyacois ?

La cloche installée en 1926

La cloche installée en 1926

La cloche actuelle date de la reconstruction de l'église à la suite de la 1ère guerre mondiale.

L'essentiel est inscrit sur la cloche elle-même mais il faut en faire plusieurs fois le tour pour lire le texte écrit en relief et en rond sur 12 lignes. Plus facile à lire quand la cloche est déposée !

"Offerte par Monsieur Chevalier-Bourquin, maire et Duquenne-Harmant, conseiller municipal.

Je sonne dans l'église d'Essigny-le-Petit. Je remplace une sœur volée en 1917 par les Allemands. Je me nomme Eugénie-Marie-Louise.

Baptisée en 1926 par Monseigneur Binet, évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin.

J'ai eu pour parrain Amédée Louis Chevalier et pour marraine Eugénie Philomène Harmant épouse Duquenne.

L'abbé Édouard Doucy étant curé et Amédée Chevalier maire.

Je pèse 165 kg. Je sonne le sol dièze et chante l'allégresse d'un peuple victorieux et d'une église rescucitée.

Patron Saint-Didier"

Retrouvez un article sur la cloche de la mairie paru dans le blog le 1er août 2014 en cliquant ici.

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 17:16

Il y a deux ans, la Société académique accueillait Guy Gendron, reporter à la télévision canadienne et ancien correspondant à Paris.
Nous l’avions emmené sur les traces de Guy Biéler, Résistant, dans la région, Morcourt, Essigny-le-Petit, Fonsomme ... et bien entendu au café du Moulin Brûlé.
A Saint-Quentin, nous avons une rue Guy Biéler dans le quartier de Remicourt. Les communes de Morcourt et de Fonsomme ont aussi baptisé une de leur rue du nom de ce grand commandant canadien.
Une plaque a été apposée sur la façade du café du Moulin Brûlé.
Et maintenant un livre qui raconte son parcours de Résistant.
Ce matin, Guy Gendron nous a envoyé sa dernière publication :
« Le meilleur des hommes. L’histoire de Guy Biéler, le plus grand espion canadien. »

Lu sur la page Facebook de Généalogie Aisne

Guy Biéler - le commandant Guy
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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 08:00

La libération d'Essigny telle qu'elle figure dans l'historique du 15ème bataillon de chasseurs à pied.

"En ce début d'octobre 1918, les Britanniques et l'armée Débeney doivent enfoncer la ligne Hindenburg. Du côté français, cet honneur incombe aux divisions de chasseurs dont fait partie le 15ème bataillon de chasseurs à pied.

Le 6, le 15ème BCAP nettoie Remaucourt (190 prisonniers) ; le 7, le bataillon reste sur les positions conquises.

Le 8, le bataillon, en liaison avec la 47ème D.I., doit attaquer à l'est de Remaucourt et, débordant Essigny par le nord, se rabattre en direction de Courcelles.

L'assaut doit se déclencher à 6 heures 20. Deux compagnies d'attaque : compagnie DOREAU (3ème), compagnie DAVAL (2ème). L'artillerie de renfort n'a pu pendant la nuit gagner ses positions. Malgré ces conditions défavorables, le bataillon, grisé par les succès de l'avant-veille, enlevé par des officiers sublimes de'héroïsme, part telle qu'une meute lorsque sonne l'hallali.

Malheureusement les défenses d'Essigny sont intactes, on ne pourra le prendre ce jour-là, mais le bataillon, qui s'est engagé à fond, ne reculera pas non plus. Les lieutenants Dormien et Levieuge sont tués à la tête de leur troupe, le capitaine Daval grièvement blessé, le lieutenant Picot blessé. A la compagnie Daval, privée de ses officiers dès le début de l'action, le sergent Chognard a pris le commandement et maintient ses derniers chasseurs sous un bombardement d'une violence inouïe. La ligne de repli préparée par l'ennemi va être défendue avec acharnement. La ferme Bellecour au nord de Remaucourt, la ferme Malval au sud, n'ont pu être enlevées ar nos voisins et le bataillon engagé à fond sur les deux rives de la Somme est encore une fois en pointe de l'armée. Le capitaine Doreau aura l'honneur de voir figurer ce fait dans son motif de décoration de la Légion d'honneur.

Malgré une soirée et une nuit terrible, tout le terrain acquis au prix de lourdes pertes sera maintenu.

Dans la nuit du 9, le bataillon, dépassé par le 120 ème R.I., vient bivouaquer dans les abris de la ligne Hindenburg.

Le bataillon, qui pouvait s'enorgueillir à juste titre de la belle citation à l'ordre de la division du mois d'août, est récompensé par une à l'armée qui lui apporte la fourragère, que tous ses frères d'armes lui ont déjà accordée dans leur estime et qu'ils lui souhaitent depuis longtemps.

Après quelques jours de repos dans les tranchées de la ligne Hindenburg, la 46ème Division d'infanterie, le 18 octobre, marchant sur les traces de la 123ème division qui enlève Petit-Verly, Mennevret, est engagée le 19 au matin. Le 15ème bataillon, avec la compagnie Lorgue, établit la liaison entre la 66ème D.I. et des éléments de la 46ème D.I.. Les Allemandes, qui viennent de faire un bond en arrière de 25 km, se ressaisissent au canal de la Sambre derrière lequel ils organisent la résistance et arrêtent notre poursuite.

Le 58ème Régiment d'Artillerie de Campagne et le 6ème Régiment d'Infanterie de Ligne participèrent également à l'attaque et à la poursuite d'Essigny au canal de la Sambre."

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