Le blog d'Essigny-le-Petit

Un animateur médiéval vous proposera de reproduire les armes d'Essigny sur des tranchoirs de bouleau.

Il ne sera peut-être pas question d'y couper ensuite de la viande comme au moyen-âge.

Toutefois en le retournant, on pourra y couper du pain,...Il pourra aussi être utilisé comme plateau. C'est aussi et d'abord un d'objet décoratif, souvenir du millénaire de notre commune.

Jean-Marie Moreau vous proposera cet atelier au prix de 1 euro le tranchoir.

Les archives départementales regorgent de richesses.

Si les registres paroissiaux et d'état-civil essignyacois sont en ligne, d'autres documents essignyacois sont conservés tels les dommages de guerre mais ils ne sont plus communicables actuellement (pour des raisons de bonne conservation).

Maryse Trannois, présidente de la Société académique de Saint-Quentin a mis à disposition d'Essigny les copies qu'elle a faites de ces documents.

Ci-dessous la coupe de l'église par l'architecte communal, après la première guerre mondiale pour chiffrer le montant des dégâts subis par le bâtiment.

L'église avait une hauteur de 8,50 mètres environ.

N.B. : La déformation est due au pliage du document. 

A rapprocher du croquis de la façade de M. Malézieux le 17 mai 1869 ci-dessous. 

Premier des de Chauvenet à être seigneur d'Essigny-le-Petit, Alexandre de Chauvenet, né en 1645 et donc décédé à Lesdins le 27 mai 1711.

Il était seigneur de Lesdins, Cauvigny et d'Essigny-le-Petit. Il avait le titre de chevalier et était officier des Chevau-Légers de la Garde du Roi.

Le 1er mars 1677, il a épousé, à Saint-Quentin, Hélène Dartois, née en 1646.

Son épouse est décédée le 27 juillet 1726 à Lesdins.

Vous trouverez copie de son acte de décès dans quelques jours sur ce blog.

Pourquoi cette déesse égyptienne en titre d'article ?

Dans son introduction à l'Histoire générale de la Picardie, Dom Grenier dit que les noms d'Essigny-le-Grand et d'Essigny-le-Petit ont beaucoup d'analogie avec celui d'Isis, la déesse égyptienne, soeur et épouse d'Osiris qui avait un temple )à Soissons, au temps des Romains.

Source : Généalogie-Aisne

Nous voilà encore plus loin des mille ans que nous fêtons !!!

Très intéressante visite de Fieulaine hier.

3 points particuliers auraient pu retenir l'attention des Essignyacois :

Léon DELIENCOURT, nom d'un ancien combattant de 14-18 figurant sur les monuments aux Morts des deux communes

Gaston MENNECHET, Fieulainois, Mort pour la France à Essigny-le-Petit le 1er août 1916

Ernest Irénée PAYART, maire d'Essigny-le-Petit juste avant la guerre de 1870 (de 1861 à 1870) et maire de Fieulaine à la suite de ce conflit et jusqu'en 1900.

Pour info :

Sous le Second Empire (1851-1871), les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 3000 habitants, et pour 5 ans depuis 1855

A partir de 1871, les maires sont élus par le conseil municipal. Pour les chefs-lieux (du département au canton) et les villes de plus de 20 000 habitants, le maire reste nommé par le préfet.

Ce n'est que le  28 mars 1882, qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du 5 avril 1884 fixe le mandat à quatre ans,