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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 09:00

"A la rentrée d'octobre 1927, nous fûmes admis, par accord tacite du maire d'Essigny d'alors, Ernest GILLERON (1), à fréquenter l'école communale. Mon premier maître fut Monsieur GRÉCOURT (je crois qu'il devait avoir un fils (2) de mon âge). Ce ne fut pas avec un grand enthousiasme que débuta ma carrière scolaire. Allergique à l'école, à chaque récréation, j'avais pris l'habitude de m'écarter de l'aire de jeux vers le monument aux Morts, près de la ferme d'André LUX et de prendre la poudre d'escampette pour aller me réfugier dans le giron maternel. Les 300 mètres qui me séparaient de celui-ci devaient être parcourus dans un temps record !

Après plusieurs fugues, André BOURQUIN, alors l'un des "grands" de la classe était chargé de me surveiller et au besoin me récupérer. Celui-ci faisait semblant, m'invitant même à le faire, car, à chaque passage chez nous, ma mère lui offrait une grenadine ou une limonade - grand luxe à l'époque.

C'est André, voici quelques années avant sa mort, au cours d'une de nos réunions communes à l'ANACR, qui me rappela ce souvenir d'enfance.

A la rentrée scolaire de 1928 (3), changement de décor, ou plutôt de maître. M. GRÉCOURT fut remplacé par un jeune instituteur de Bohain : M. VILCOCQ. A la fin de l'année, invoquant la classe trop petite pour le nombre d'élèves d'alors et, habitant Fonsomme, nous dûmes, ma soeur et moi, nous rendre (à pied, évidemment) à l'école communale de Fonsomme. J'ai toujours, depuis, gardé une rancune tenace à ce maître éphémère qui me sépara de mes premiers copains de l'époque : LAVILLE, BOCHEUX et sa sœur, Raymond et Berthe HENAPPES, Nelly BOBOEUF, les frères LECOQ et BOURQUIN, René MATHIAS, Marcel GILLET, FOURNET, GUILMAIN, etc...

Ma sœur eut pour institutrice Mademoiselle AVOT, moi, Monsieur Marcel HYNDERICK - avec lequel je fis toute ma scolarité - maître exemplaire à qui je dois tout.

Grâce à son excellente instruction, en 1935, je passai le concours d'entrée à l'école des Métiers de Saint-Quentin, rue Raspail - promotion 35-38, en sortit en juillet 38 avec les CAP d'ajusteur, tourneur et fraiseur et le diplôme d'études pratiques industrielles avec mention (pas mal à l'époque pour un gosse d'ouvrier agricole qui n'aimait pas l'école)."

 

 

 

L'INSSET jusqu'en 2015 - Collection particulière

L'INSSET jusqu'en 2015 - Collection particulière

(1) "Ernest GILLERON, maire, directeur résidant à la laiterie des Fermiers réunis. membre de la Ligue des Droits de l'Homme a eu la chance de ne pas être inquiété par les polices de Pétain et boche." (annotation de Raymond Bazin)

(2) Edgard GRÉCOURT, auteur d'un opuscule sur l'école d'Essigny : "Tatzie ou ma vie à l'école de notre village"

(3) Les années de scolarité semblent erronées. D'après les archives de la commune, le site de Généalogie Aisne et Edgard GRÉCOURT,

ont exercé à Essigny :

  • de 1925 à 1928 : Monsieur Fernand LEPREUX
  • du 02/01/1929 au 01/07/1932 : Monsieur Amédée GRÉCOURT
  • de 1932 à 1934-35 : Monsieur CLÉMENT
  • de 1934-35 à 1965 : Monsieur Marcel VILCOCQ
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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 09:00

Nous sommes pendant l'année scolaire 1989-1990.

23 élèves des communes de Croix-Fonsomme, Essigny-le-Petit, Fonsomme et Fontaine-Uterte fréquentent la classe de CE1 dirigée par Marie-Laure Destrumelle.

C'était, je crois bien, la dernière année du regroupement à 4 communes. Faute d'un effectif suffisant, le regroupement perdait une classe : celle de Fontaine-Uterte ; la commune quittait alors le regroupement. Les élèves de cette commune seront alors scolarisés à Fresnoy-le-Grand.

Photo : collection Geneviève Douay

Photo : collection Geneviève Douay

Plusieurs élèves du regroupement scolaire actuel sont les enfants de ces écoliers qui ont l'air si sages.

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2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 09:00

Le même match que sur la photo précédente.

Sur un coup de pied arrêté, l'arbitre semble se mêler plus directement au match.

A l'arrière-plan, on reconnaît la "4L" du "Palais de la Boisson", les établissements Férat, commerce essignyacois installé à l'emplacement de la laiterie après la cessation d'activité de celle-ci.

Mais quel est donc ce barbu au centre de la photo ? Qui reconnaît-on encore ?

Photo : collection Jean-Yves Lucas

Photo : collection Jean-Yves Lucas

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 09:00

Il reste 5 jours pour parcourir les allées du village de Noël saint-quentinois.

Passez par le chalet d'activités manuelles avec vos enfants,...

Sortir à Saint-Quentin

la piste de raquettes, la patinoire,....

Jusqu'au 20 mars, vous pourrez également visiter l'expo "Art déco" avec une magnifique Bugatti au rez-de-chaussée de l'espace Saint-Jacques. L'essentiel de l'expo se découvre dans les étages des Nouvelles Galeries, chef d’œuvre saint-quentinois de l'Art Déco. (photos interdites).

Sortir à Saint-Quentin

Une autre expo cohabite avec l'Art Déco jusqu'au 13 février. Il s'agit de représentations de Saint-Quentin au fil des siècles. La bataille et le siège de Saint-Quentin en août 1557 font l'objet de plusieurs dessins dont j'ai extrait 3 fragments.

Le 1er est un dessin avec des explications rédigées en allemand.

23 : les sources de la Somme

24 : Fonsomme

25 : Morcourt

Sortir à Saint-Quentin
Sortir à Saint-Quentin

Sur ce 3ème extrait, on voit la Somme en amont de Saint-Quentin avec un moulin à eau. Sur la seconde des gravures, le moulin à eau est indiqué comme "moulin de Rouvroy"

Sortir à Saint-Quentin
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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 09:00

Jean-Yves Lucas, ancien Essignyacois, venu animer le repas des anciens a prêté deux photos d'animations locales, sans doute prises lors d'un 14 juillet. Difficile de déterminer l'année et de reconnaître chacun.

L'arbitre devrait rapidement être identifié. Quant aux joueurs de l'équipe "jeunes" ?

Sur une prochaine photo, vous découvrirez quelques-uns des séniors.

Photo : collection Jean-Yves Lucas

Photo : collection Jean-Yves Lucas

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16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 09:00

Le train 116 qui arrive à Saint-Quentin à 10 h 30 et à Chauny à midi, venant de Busigny, a rencontré sur la voie, à la hauteur de Croix-Fonsomme, onze wagons qu'un train de marchandises le précédant avait laissés en route, on ne sait comment, mais probablement par suite de la rupture d'une chaîne d'attelage.

Le garde-frein se rendit compte du danger que courait le train 116 et serra les freins assez à temps pour éviter une collision.

Le train 116 attacha le tronçon de convoi en détresse à sa locomotive puis continua sa route, poussant devant lui les onze wagons abandonnés, qu'il déposa à Essigny-le-Petit.

Cette manoeuvre avait provoqué un retard assez important, et il fallut que le 116  se garât pour laisser passer l'express 112, qui arrive à Paris à 12 h 50, après un court arrêt à Saint-Quentin, et cela au grand désespoir de plusieurs voyageurs allant à la capitale, et qui comptaient prendre cet express.

Force leur fut de se rabattre sur le train suivant et de s'accomoder d'un retard de plusieurs heures. Les autres voyageurs se sont beaucoup divertis de cet abandon de wagons qui, tout danger évité, n'était plus qu'un incident, sujet à commentaires et à plaisanteries faciles.

 

Extrait de la Lanterne (journal politique quotidien du 5 mars 1899) - Gallica

 

 

 

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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 08:00

C'est Gerd LEIMBACH, soldat allemand de Wuppertal qui faisait partie d'une compagnie de transmission attachée à la 95ème division d'infanterie allemande qui a pris cette photo du toueur Ampère I le 29 avril 1941.

Le toueur à Lesdins en 1941

Les toueurs électriques ont été mis en service en 1910.

Jusqu'en 1985, les péniches franchissaient le tunnel du Tronquoy (1 098 mètres de longueur) grâce au toueur.

Depuis le franchissement de ce tunnel se fait librement selon des horaires donnés. Seul le tunnel de Riqueval (5 670 mètres de longueur) est toujours franchi grâce au toueur.

Sur le site de Riqueval, le musée du touage a été installé dans le toueur Ampère I.

Attention, le musée du touage est fermé pour travaux du mardi 18 août au mercredi 2 septembre inclus. Le site du musée en cliquant ici.

Le toueur à Lesdins en 1941

Merci au fils de ce soldat qui a fait don à la ville de Reims de plusieurs centaines de photos prises par son père en France pendant la 2nde Guerre mondiale et à Monsieur Marc BOUXIN, directeur des musées historiques de Reims qui nous a remis 8 photos concernant Essigny et ses environs.

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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 08:00

18 des 19 élèves de la photo de classe ont été reconnus.

Ils sont quinqua ou presque : il en manque 1

Au 1er rang, assis :

Sylvie Barber, Catherine Schemith, Martine Lepreux, Christophe Calonne, Jean-Luc Lequeux, Marielle Lucas, Alain Godbille, xx, Éric Godbille.

Au 2nd rang, debout : Nathalie Cocu, Juanita Rodriguez, Geneviève Labalette, Vincent Lefranc, Philippe Dumoutier, Marie-Lyne Douay, Patricia Delavier, Geneviève Douay, Catherine Gras, Béatrice Kleine.

La photo daterait de l'année scolaire 73/74.

L'inconnu

L'inconnu

Merci de l'aide de Catherine Schemith, Pascale Guilmain et Gérard Guilbert.

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5 août 2015 3 05 /08 /août /2015 08:00

Geneviève Douay a confié au blog des photos de classes, d'élus, de manifestations patriotiques.

Vous aurez l'occasion de les découvrir au fil du temps.

Je vous présente aujourd'hui la classe de Raymond Brébant, directeur de l'école de 1965 à 1975, année de son départ en retraite. La photo daterait plutôt de la fin de sa carrière : l'année scolaire 73-74 ou la suivante, 74-75.

Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque
Ils sont quinqua ou presque

Quelle est l'année scolaire ?

Qui se reconnaît sur cette photo de classe ?

Qui reconnaissez-vous ?

Hormis Geneviève Douay, qui habite encore la commune ?

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 08:00

Il s'agissait des 7 gardes-champêtres qui se sont succédé depuis la fin de la 1ère guerre mondiale comme l'ont indiqué Jean Petit et LNP dans leur commentaire.

D'autres gardes champêtres ont sans doute sillonné les rues de la commune et les chemins du terroir pour que soit respectée la loi, avant la guerre mais les archives ne remontent pas avant la guerre à l'exception des registres de l'état-civil.

A l'instar de Norbert Calonne, ils exerçaient pour certains d'entre eux des tâches d'ouvrier d'entretien.

Aimable Couvez, le premier cité dans le registre des arrêtés du maire, a démissionné fin 1923 - début 1924.

C'est Alfred Defrémont, né le 9 octobre 1860 qui prendra sa place le 1er février 1924 pour 4 ans, jusqu'à son décès. Il était le grand-père maternel de Jean Petit.

Les gardes-champêtres suivants ont démissionné de leur poste sans que l'arrêté de nomination de leur successeur n'en indique la raison.

Il s'agit de Charles Fidel Gosselin nommé le 1er mars 1928, d'Auguste Gaudefroy, nommé le 16 juillet 1933, de Charles Martin nommé le 1er juin 1945, d'Alphonse Gillet le 1er mai 1949.

Le dernier fut Norbert Calonne nommé le 1er août 1961. Il le restera jusqu'au 31 décembre 1988. Quelques semaines plus tard, il est élu maire-adjoint lors du renouvellement du conseil. Il siègera à l'assemblée municipale jusqu'à son décès le 22 février 1997.

Les sept Essignyacois
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