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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 09:00

Travailleur civil

J'insiste sur le fait des travailleurs civils puisqu'il est le trait principal de la "manière allemande" en temps d'occupation

Le 2 mai (1916), Pierre Basquin, un garçon de dix-neuf ans, solide et intelligent, qui prenait les pires choses du bon côté, avait reçu l'ordre de la Kommandantur, avec cent quatorze autres, de se présenter à la Bourse de Commerce, pour y être examiné et, une fois reconnu bon, envoyé "en chantier".

Tiens ! un beau jeune homme, s'écria le sous officier, en le voyant. Bon pour le service ! Ce fut tout pour l'examen.

Convoqués à 6 heures du matin (soit 4 heures au soleil), ces jeunes gens attendirent longtemps le train qui les mena à Essigny-le-Petit, à quelques kilomètres, et là, Pierre Basquin raconte :

Travaux de culture à Courcelles pendant la guerre

Extrait de "Sous la botte. Histoire de la ville de Saint-Quentin pendant l'occupation allemande. Août 1914-février 1917"

Auteur : Élie FLEURY

Elie FLEURY, en 1914, est le directeur du Journal de Saint-Quentin.
Après la guerre, il écrit un témoignage exceptionnel sur l’occupation allemande à Saint-Quentin d’Août 1914 à Février 1917 dans son livre Sous la Botte qui paraît en 1925 chez un éditeur saint-quentinois.

Le livre "Sous la Botte" a été mis en ligne sur Gallica le 01 février 2016

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 09:00

Cette saynète comique a été jouée au moins deux fois à Essigny : par Egret et Loncle une première fois, puis par Lepoire et Moreau, la seconde fois.

Les archives de la mairie me laissent penser qu'il s'agissait, au moins pour cette saynète, d'adultes puisque je n'ai pas trouvé d'écolier du nom de Moreau.

Les deux bégayeurs
Les deux bégayeurs
Les deux bégayeurs

6

Qui oserait reprendre cette scène comique ? au repas du village, par exemple.

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 09:00

A l'affiche, F. Mathias, H. Roger, H. Lepoire, M. Denimal, S. Jaroszewski, L. Couvez, M. Dumoutier.

Bien sûr, le spectacle ne date pas d'hier. On est peut-être autour des années 1940-1950.

Et le programme était imprimé par la coopérative scolaire. Il a fallu sans doute beaucoup de temps pour aligner les caractères de plomb de ces deux pages.

Était-ce des écoliers qui jouaient ? ou bien des Essignyacois de tous âges dans un cadre associatif tel le foyer rural ou le foyer culturel ?

En spectacle à Essigny
En spectacle à Essigny

J'ai retrouvé les textes d'une saynète, d'une comédie et du chœur.

A suivre

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 09:00

Si Raymond BAZIN nous a apporté un éclairage sur la période de la Résistance à Essigny, il a également témoigné sur l'action des Francs Tireurs Partisans français sur le secteur.(de Morcourt au sud à Bohain au nord) dans le livre d'Alain NICE intitulé "la Guerre des Partisans - Histoire des Francs-Tireurs Partisans français - Histoire de la Résistance ouvrière et populaire du département de l'Aisne".

Le chapitre "Fernand COCHET et le détachement 23 "Gabriel Péri", groupe Jean Catelas (secteur Fresnoy-le-Grand - Fonsommes - Croix-Fonsommes), groupe dont l'histoire est étroitement lié à celle de la mission du Commandant Guy, évoque de nombreux faits de résistance dans les communes voisines et cite des noms de familles toujours présentes dans nos communes : Petit, Dornier, Bazin, Faglin, Monot, Calonne... Sans oublier ceux qui y ont perdu la vie et dont le nom est rappelé par une rue : Falentin, Dalongeville, Marolle,....

Ce livre est édité à compte d'auteur. A sa parution, en 2011, on pouvait passer commande à :

Alain NICE

9 rue de la Tour du Pin

02250 BOSMONT-SUR-SERRE

On peut également trouver ce livre sur la toile, par exemple sur le site internet www.decitre.fr

 

La Guerre des Partisans

Croix-Fonsomme, Étaves-et-Bocquiaux, Fresnoy-le-Grand... où se trouve cette plaque commémorant l'arrestation de Maurice MARÉCHAL, chef de gare intérimaire à la gare d'Essigny-le-Petit ?

Le livre d'Alain Nice qui clôt son article sur ce groupe de F.T.P. par cette photo n'en dit rien.

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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 10:15

Depuis cette période, chaque fin d'année, je ressasse cet épisode de ma vie de résistant, me félicitant avec l'âge de n'avoir pas eu sur la conscience la mort de nombreux habitants de la commune. Sans doute Dieu en a-t-il tenu compte à l'arrivée au ciel de l'âme du commandant Guy fusillé après un long martyr à Flossenbürg.

Quand je passe par là, me rendant sur la tombe de mes parents à Fonsomme, j'ai toujours regretté que les municipalités d'après guerre n'aient jamais pris l'initiative de baptiser la rue du Tour de Ville rue du Commandant Guy, rues qui existent à Fonsomme, Morcourt, Saint-Quentin.

Peut-être, n'ont-elles pas été mises au courant car à l'époque ces choses devaient rester secrètes.

A l'inauguration de la rue du Commandant Guy à Fonsomme, allusion fut faite, dans l'allocution du responsable régional de la Résistance, au commandant Guy qui, ayant refusé de faire sauter un train de munitions tout près d'ici, a, ce jour-là, sauvé la vie de nombreux Français.

Pour le cinquantenaire, avant de disparaître, j'ai voulu vous communiquer ce témoignage espérant ne pas vous avoir trop importunés par ces longueurs... et réparé un oubli.?!

 

Respectueuses salutations et bon Noël à tous. Bonne année 1995.

 

Raymond BAZIN

 

Raymond Bazin poursuit son courrier en évoquant Fernand Cochet, son chef de groupe pendant la Résistance et un coup de main effectué à Essigny en octobre 1943. Le blog y reviendra dans quelques jours.

 

 

A Fonsomme (photo Arnaud Fontaine)

A Fonsomme (photo Arnaud Fontaine)

Outre les 3 rues qui portent son nom dans l'Aisne, le commandant Guy est honoré au mémorial de Valençay (Indre), au mémorial Juno Beach à Courseulles-sur-Mer (Calvados), dans un parc à Wesmount au Canada, au mémorial de Groesbeek aux Pays-Bas et au mémorial du camp de Flossenbürg.

Sur l’île de Baffin (ou terre de Baffin), à l'extrême nord du Canada, un lac porte son nom. De même, toujours au Canada, une résidence d'anciens combattants à Montréal.

 

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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 09:00

Je le voyais chaque jour entrer et sortir de chez Eugène CORDELETTE (la maison d'en face). Celui-ci géomètre-arpenteur, chaque année, déployait une grosse activité pour l'arpentage et la pesée géométrique des champs de betteraves de la région et pour cela embauchait du personnel saisonnier.

Dès cet instant, et à la suite des évènements catastrophiques qui allaient se produire, j'appris que cet individu était d'abord notre chef et ... le commandant canadien Gustave BIELER - alias commandant Guy - parachuté par le S.O.E. britannique pour y organiser la résistance en vue du débarquement attendu et proche ? et qu'il avait établi son P.C. chez CORDELETTE et DALONGEVILLE.

Ayant évalué le convoi et son chargement, il déclara, à notre grand désappointement, qu'il était impossible de faire sauter celui-ci sans causer de grosses pertes en vies humaines à la population riveraine, nous promettant que ce convoi allait être suivi par la R.AF. par un message radio d'alerte pour une attaque en rase campagne. Puis il repartit aussi discrètement.

Avec MARÉCHAL, notre déconvenue passée, nous décidâmes de faire "quelque chose" quand même. Aidé de Roger C. et de Serge R, il remplaça  les feuilles de route des cadres grillagés de chaque wagon, destination Biarritz, Marseille, Toulouse au lieu de Stettin. Selon MARÉCHAL, pendant qu'ils vont se balader, de triage en triage, ils ne sont pas près d'arriver. Ne voulant pas rester inactifs, avec Mimile F., ayant repéré dans un local près de la gare des seaux et sacs de sable fin prévus pour la défense passive contte les bombes incendiaires et empruntant une brouette, aidés du chauffeur et du mécanicien - eux aussi résistants - nous bourrâmes de sable le maximum de boîtes d'essieux de wagons. Espérant qu'avec le grippage et l'échauffement de ceux-ci, ils finiraient par cramer ! Vers 17 h 30 min, un coup de téléphone reçu à la gare incitait le convoi à reprendre la route. Reformé en une seule rame, il démarra, salué par une série de coups de sifflet de l'équipage partant avec une bonne réserve de patates, contents du bon tour futur joué aux boches et conscients d'avoir échappés à une catastrophe.

 

 

La ferme de Fervaques

La ferme de Fervaques

Sur ces entrefaites, les tracteurs et remorques pilotés par Marc CALONNE et Fabien COEST repartirent à la ferme de Fervaques sans nous. Ceux-ci n'étant au courant de rien de notre activité clandestine (difficile à réaliser avec le travail en équipe), prétextant que le patron venu nous voir nous avait chargés d'attendre les feuilles d'expédition et du plombage. Nous repartîmes à pied chez nous après avoir mis à l'abri notre copieuse part de charbon stockée dans un petit local près des W.C. de la gare, paraît-il fermé à clé d'après MARÉCHAL. Quand deux jours plus tard, nous vînmes pour récupérer notre butin, le tout avait disparu. Farce ? Vacherie du père Noël ? pour nous rappeler que "bien mal acquis ne profite jamais".

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 09:00

Pour moi, dès septembre 1943, commence mon activité de résistant. Ouvrier agricole le jour ; résistant la nuit - terroriste comme disaient les "boches". Je fais partie de l'équipe de sabotage de Fresnoy-le-Grand sous les ordres de Fernand COCHET (1) et Marcel MARÉCHAL (sous-chef de gare à Fresnoy-le-Grand et intérimaire à la gare d'Essigny-le-Petit (le titulaire souvent absent pour maladie.). Je participe personnellement à 4 sabotages sur 7 réalisés par le groupe, à des parachutages, au transport du poste émetteur de Mariette,etc...

Après une campagne betteravière mémorable, sous une pluie persistant d'octobre à fin novembre, chargeant à la fourche les remorques qui s'enlisent sans cesse, remorques qui sont livrées au centre de stockage de Courcelles pour l'usine d'Eppeville. Auparavant, en septembre, la ferme Dalongeville, grosse productrice de pommes de terre avec stockage dans tous les bâtiements de la ferme. Sitôt la campagne betteravière terminée, triage des pommes de terre, expédition en gare d'Essigny-le-Petit ; 2 remorques le matin, 2 remorques l'après-midi. La mise en wagons fermés puis plombés se faisait sur une voie dans la cour, face à la gare, près du silo à grains. Les expéditions étaient surtout adressées à des comités d'entreprise de grosses usines de la région parisienne qui crevaient littéralement de faim (les ouvriers) avec leurs tickets insuffisants.

A l'équipe d'expédition, je retrouve mes camarades d'école et ... de l'équipe de sabotage, plus précisément , de l'équipe de protection de celle-ci. Personnellement, je n'ai jamais touché à un rail, ni aux clés à tirefonds et éclisses. Notre boulot consistait à neutraliser les gardes-voies en faction le long des voies et, éventuellement, les patrouilles de G.M.R. (2) circulant à vélo pour s'assurer de la présence de ceux-ci à leurs postes.

Notre armement : chacun un gros colt américain et ... une grenade ; les mitraillettes Sten prévues ne sont jamais arrivées, du moins à temps.

Notre équipe se composait d'Émile FALENTIN, Serge ROUSSEAUX, Roger CALONNE et un Parisien (Roger ?), ouvrier chez Citroën, réfractaire planqué chez M. DALONGEVILLE, à l'ancienne maison de M. BOBOEUF (aujourd'hui -en 1994 - résidence Sainte-Colette, dons aux "Orphelins d'Auteuil" par Madame DALONGEVILLE).

 

Ce jour-là, 24 décembre,...

 

Marcel MARÉCHAL fut fusillé par les Allemands le 8 avril 1944 à Saint-Quentin

Marcel MARÉCHAL fut fusillé par les Allemands le 8 avril 1944 à Saint-Quentin

(1) Raymond BAZIN reviendra sur Fernand COCHET dans une annexe à son récit.

(2) G.M.R. : Groupe Mobile de Réserve : unités paramilitaires créées par le gouvernement de Vichy

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 09:00

Après l'exode de mai 1940 en Mayenne avec la famille et les voisins, je me marie en août 1942 à Grugies avec Annette PORREZ connue à l'usine de la Cellulose à Gauchy. En octobre 1942, suis désigné comme travailleur en Allemagne au titre de la relève décrétée par le gouvernement de Vichy (Pétain).

C'est là que commencent ... mes emmerdes ! comme chante Aznavour.

Deviens réfractaire et commence la partie de cache-cache avec les polices de Pétain et allemande. En mars, institution du S.T.O. pour l'Allemagne pour les classes 40-41-42-42-43. N'ayant pas répondu aux convocations pour la signature d'un contrat de travail, je suis arrêté le 14 mars 1943 par la police française, remis aux Allemands et me retrouve en commando disciplinaire : au Strapp-Kommando B-5 à Mulheim-Ruhr près d'Essen. 2 mois "d'Arbeit-schlague", régime jockey plus qu'allégé. Puis je suis transféré en usine et retrouve une vie et une nourriture, surtout, à peu près normales.

Le 31 juillet 1943, grâce à la complicité du docteur LÉONARD - grand résistant - de Saint-Quentin, j'obtins un faux certificat de décès de mon épouse !! et une permission exceptionnelle de 4 jours. Les Boches ne me reverront plus ! sauf en vainqueur en 1945 dans les rangs de la 1ère armée Rhin et Danube.

Rentré chez moi à Gauchy, recherché par la police, je pars me réfugier chez mes parents à Fonsomme. Mis au courant, M. Dalongeville me fournit faux papiers d'identité, certificat de travail et du travail dans sa ferme et me fait entrer au Réseau Musician-Tell du commandant Guy Bieler, logé chez Eugène Cordelette à 20 mètres de chez moi.

Archives de la mairie

Archives de la mairie

Excusez-moi de ce long préambule. J'en viens au but principal de ce courrier.

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 09:00

"A la rentrée d'octobre 1927, nous fûmes admis, par accord tacite du maire d'Essigny d'alors, Ernest GILLERON (1), à fréquenter l'école communale. Mon premier maître fut Monsieur GRÉCOURT (je crois qu'il devait avoir un fils (2) de mon âge). Ce ne fut pas avec un grand enthousiasme que débuta ma carrière scolaire. Allergique à l'école, à chaque récréation, j'avais pris l'habitude de m'écarter de l'aire de jeux vers le monument aux Morts, près de la ferme d'André LUX et de prendre la poudre d'escampette pour aller me réfugier dans le giron maternel. Les 300 mètres qui me séparaient de celui-ci devaient être parcourus dans un temps record !

Après plusieurs fugues, André BOURQUIN, alors l'un des "grands" de la classe était chargé de me surveiller et au besoin me récupérer. Celui-ci faisait semblant, m'invitant même à le faire, car, à chaque passage chez nous, ma mère lui offrait une grenadine ou une limonade - grand luxe à l'époque.

C'est André, voici quelques années avant sa mort, au cours d'une de nos réunions communes à l'ANACR, qui me rappela ce souvenir d'enfance.

A la rentrée scolaire de 1928 (3), changement de décor, ou plutôt de maître. M. GRÉCOURT fut remplacé par un jeune instituteur de Bohain : M. VILCOCQ. A la fin de l'année, invoquant la classe trop petite pour le nombre d'élèves d'alors et, habitant Fonsomme, nous dûmes, ma soeur et moi, nous rendre (à pied, évidemment) à l'école communale de Fonsomme. J'ai toujours, depuis, gardé une rancune tenace à ce maître éphémère qui me sépara de mes premiers copains de l'époque : LAVILLE, BOCHEUX et sa sœur, Raymond et Berthe HENAPPES, Nelly BOBOEUF, les frères LECOQ et BOURQUIN, René MATHIAS, Marcel GILLET, FOURNET, GUILMAIN, etc...

Ma sœur eut pour institutrice Mademoiselle AVOT, moi, Monsieur Marcel HYNDERICK - avec lequel je fis toute ma scolarité - maître exemplaire à qui je dois tout.

Grâce à son excellente instruction, en 1935, je passai le concours d'entrée à l'école des Métiers de Saint-Quentin, rue Raspail - promotion 35-38, en sortit en juillet 38 avec les CAP d'ajusteur, tourneur et fraiseur et le diplôme d'études pratiques industrielles avec mention (pas mal à l'époque pour un gosse d'ouvrier agricole qui n'aimait pas l'école)."

 

 

 

L'INSSET jusqu'en 2015 - Collection particulière

L'INSSET jusqu'en 2015 - Collection particulière

(1) "Ernest GILLERON, maire, directeur résidant à la laiterie des Fermiers réunis. membre de la Ligue des Droits de l'Homme a eu la chance de ne pas être inquiété par les polices de Pétain et boche." (annotation de Raymond Bazin)

(2) Edgard GRÉCOURT, auteur d'un opuscule sur l'école d'Essigny : "Tatzie ou ma vie à l'école de notre village"

(3) Les années de scolarité semblent erronées. D'après les archives de la commune, le site de Généalogie Aisne et Edgard GRÉCOURT,

ont exercé à Essigny :

  • de 1925 à 1928 : Monsieur Fernand LEPREUX
  • du 02/01/1929 au 01/07/1932 : Monsieur Amédée GRÉCOURT
  • de 1932 à 1934-35 : Monsieur CLÉMENT
  • de 1934-35 à 1965 : Monsieur Marcel VILCOCQ
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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 09:00

Nous sommes pendant l'année scolaire 1989-1990.

23 élèves des communes de Croix-Fonsomme, Essigny-le-Petit, Fonsomme et Fontaine-Uterte fréquentent la classe de CE1 dirigée par Marie-Laure Destrumelle.

C'était, je crois bien, la dernière année du regroupement à 4 communes. Faute d'un effectif suffisant, le regroupement perdait une classe : celle de Fontaine-Uterte ; la commune quittait alors le regroupement. Les élèves de cette commune seront alors scolarisés à Fresnoy-le-Grand.

Photo : collection Geneviève Douay

Photo : collection Geneviève Douay

Plusieurs élèves du regroupement scolaire actuel sont les enfants de ces écoliers qui ont l'air si sages.

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