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14 septembre 2017 4 14 /09 /septembre /2017 13:00

De nombreuses animations sur le thème du patrimoine auront lieu ce weekend bien qu'elles ne soient pas répertoriées sur le site officiel.

Homblières et son historien local proposent deux animations à retrouver sur les deux affichettes ci-dessous.

Les journées du patrimoine à Homblières
Les journées du patrimoine à Homblières
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5 avril 2017 3 05 /04 /avril /2017 10:00

Le 5 avril 1917, Essigny se vidait de tous ses habitants.

À lire sur l'autre blog.

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29 mai 2016 7 29 /05 /mai /2016 08:00

La France et l'Allemagne commémorent aujourd'hui le centenaire de la bataille de Verdun.

Bataille qui débuta le 21 février 1916 pour s'achever le 19 décembre 1916, 300 jours plus tard avec le terrible bilan de 300 000 morts et 400 000 blessés.

Plusieurs Essignyacois ont sans doute connu l'horreur de Verdun ; 1 seul, Gaston Boucly y fut tué, par un obus le 18 mars 1916.

Vous pouvez retrouver une page du blog concernant Gaston Boucly ici.

Le soldat Gaston Boucly (à confirmer)

Le soldat Gaston Boucly (à confirmer)

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 13:30

Alors que l'on commémore aujourd'hui le 1er jour de la bataille de Verdun, intéressons-nous à Gaston BOUCLY mort pour la France lors de cette bataille.

 

Sa jeunesse

Gaston BOUCLY est né le 8 juin 1888 à Essigny-lePetit, fils de Célestin Théodore BOUCLY, débitant de boissons, âgé de 45 ans, et de Marguerite Zoé Glaphire SEGUAY, ménagère, âgée de 42 ans.

Sur les plans anciens de la commune, on peut situer le domicile de ses parents. Une carte postale ancienne confirme qu'il s'agit bien d'un débit de boissons.

Il fréquentera sans doute la classe de Pierre LESAGE, lui aussi mort pour la France,  victime civile de la guerre.

Gaston Boucly, mort pour la France à Verdun
Gaston Boucly, mort pour la France à Verdun

Avant la guerre

Matricule 1370 au recrutement de Saint-Quentin (classe 1908).

Il exerce alors la profession de terrassier.

Son signalement est le suivant :

  • Cheveux et sourcils châtain foncé
  • Yeux gris - Front découvert
  • Nez ordinaire - Bouche moyenne
  • Menton rond - Bouche ovale
  • Taille 1,62 m

Son service militaire :

Il est incorporé au 29ème régiment d'artillerie de Laon le 8 octobre 1909 comme 2ème canonnier conducteur puis 1er canonnier conducteur le 23 juillet 1910. Il est envoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1911 (certificat de bonne conduite accordé).

Il passe ensuite au 1er régiment d’artillerie lourde le 1er avril 1914

Le 1er R.A.L (Régiment d'Artillerie Lourde) est un des 5 R.A.L formés en avril 1914 pour regrouper les pièces lourdes d'artillerie de campagne destinées à former l'Artillerie d'Armée. L'organisation de ces 5 R.A.L n'était pas encore entièrement terminée en août 1914 car il s'agissait de regrouper dans des unités cohérentes les groupes équipés de 155 CTR "Rimailho" (qui avaient jusque là appartenu à des groupes "lourds" de certains R.A.C, des nouveaux groupes dont les personnels provenaient de batteries de côte dissoutes et des 2ème et 4ème R.A.P (Régiments d'Artillerie à Pied) dissous au printemps 1914).
Ces régiments devaient attendre la sortie des matériels lourds modernes, commandés en 1913 seulement, après la "grande peur" de la crise marocaine de 1911 qui avait démontré aux esprits les plus obtus l'imminence d'une guerre avec l'Allemagne et les formidables préparatifs de l'artillerie lourde allemande et sa supériorité écrasante en ce domaine.
Les R.A.L durent donc être provisoirement armés de matériels encore valables, comme le 155 CTR modèle 1904 Rimailho, mais aussi de pièces dépassées comme le 120 C modèle 1890 (canon révolutionnaire en son temps, cité dans le "bordereau" de l'affaire Dreyfus mais totalement dépassé en 1914) et le 120 L modèle 1878 (pièce à tir lent mais très précise, modernisée par l'adoption de la traction mécanique sous forme de tracteurs lourds Panhard).
Ces R.A.L devaient commencer à être armés, à partir de septembre 1914 seulement, des premiers matériels neufs sortant d'usine (105 L modèle 1913 puis ultérieurement le 155 L modèle 1877-1914 sur affût à tir rapide).
Le 1er R.A.L en août 1914 était composé de 4 Groupes tous affectés à la 5ème Armée :
-1er Groupe: 4 batteries de 155 CTR Mle 1904 "Rimailho".
-2ème Groupe: 3 batteries de 155 CTR Mle 1904 "Rimailho".
-3ème Groupe: 3 batteries de 120 C Mle 1890 "Baquet".
-4ème Groupe: 3 batteries de 120 C Mle 1890 "Baquet".

Extrait de http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Pages-d-Histoire-Artillerie/Artillerie/regiment-artillerie-lourde-sujet_1201_1.htm

 

 

Gaston Boucly, mort pour la France à Verdun

Son mariage

Il épouse le 10 février 1912, à Essigny-le-Petit, Marie Augustine MATHIAS.née dans la commune le 6 août 1889, journalière, fille de François MATHIAS, manouvrier, et de Marie Juliette SEGUAY. A cette date Gaston est employé aux services électriques.

De cette union est issu Gaston Paul Lucien BOUCLY né le 18 mars 1913 à Essigny. Gaston est alors employé aux services télégraphiques.

Le 25 avril 1913, il déclare résider à Crépy-en-Laonnois ; il est de retour à Essigny le 2 mars 1914.

En temps de guerre

Il est rappelé à l'activité le 1er août 1914 et arrive au corps le 3 août 1914 au 1er régiment d'artillerie lourde puis passe au 101ème régiment d'artillerie lourde le 1er novembre 1915 (changement de nom de son groupe d'affectation).

3 août au 23 août 1914

Tout d'abord formation à Sissonne puis marches forcées vers la Belgique et les environs de Charleroi et déjà le repli.

24 août au 18 septembre 1914

De la retraite de Belgique à la victoire de la Marne, de Sissonne à Charleroi, de la Meuse à Guise, de Guise à l'Aube et à la Seine, de Villenauxe à Reims et Berry au Bac : pls de 400 km à vol d'oiseau, près de 1000 km de route en 1 mois de combats continuels.

Fin septembre - novembre 1914

La première bataille de l'Aisne

Le groupe combat entre Laon et Reims, aux confons des départements de l'Aisne et de la Marne.

1915

L'Aisne

Le groupe passera toute l'année entière sur des positions échelonnées de reims à Berry-au-Bac.

Du 26 décembre 1915 au 17 février 1916, le groupe fait de nombreux exercices pour raffermir leurs qualités manoeuvrières amoindries par ce long stationnement.

Le 17, c'est le départ par la route vers Verdun.

27 février 1916 - 7 avril 1916

La bataille de Verdun

Après 10 jours de route, le groupe est en position le 28 février à Belleville, faubourg nord de Verdun. Aucun repli ni abandon de position ne doit être envisagé.

 

 

 

 

Belleville est au nord de Verdun

Belleville est au nord de Verdun

La ferme Wameau à l'ouest de Belleville

La ferme Wameau à l'ouest de Belleville

La dernière mission du téléphoniste Boucly

Nous sommes le 18 mars 1916

"Les communications téléphoniques sont d'une difficulté inouïe, le bombardement détruit toutes les lignes et ne laisse aucun répit pour les réparer. Rendons ici hommage à la vaillance et au courage de nos téléphonistes. Pour les troupes d'attaque, énervées par un long bombardement, excitées par l'approche de l'heure H, il semble que ce soit un soulagement de partir enfin à l'assaut. On se sent les coudes, la compagnie, le bataillon tout entier ne fait plus qu'un. Partagé et couru en commun, le danger semble diminuer. Ce n'est rien d'affronter la mort en groupe. Mais quitter. seul la sûreté de l'abri, charger les bobines de fil au ceinturon, l'appareil sur le dos, partir, seul ou à deux, dans la nuit qu'illuminent les éclatements, s'enfoncer dans les ravins où stationne le gaz asphyxiant, essayer en vain de trouver la coupure, perdre la ligne, la retrouver et la reperdre encore, tomber de trous en trous, buter sur les cadavres, se relever et repartir inlassable ; seul sous la mitraille avoir le calme stoïque de brancher son appareil, de faire des appels, de tresser l'épissure : voilà le rôle du téléphoniste. Il revient épuisé, par miracle il a échappé à la mort. Pâle, défait, il regagne le central, le P. C. où il fait si bon. A travers l'épaisse toiture de fer, de rondins ou de béton, les éclatements semblent lointains, perdus, oubliés. Il respire.

Hélas ! son sacrifice a été inutile : la ligne est encore coupée.

Toutes les équipes sont sorties. A lui à nouveau de repartir.

Un dernier regard vers le camarade qui, les écouteurs aux oreilles, manipule en vain les fiches. Ses regrets vont une dernière fois à la tranquillité, au calme de l'abri, à sa douce température. Résolu, il abandonne cette chaleur, cette lumière.

Il se plonge dans l'horreur de la nuit striée d'éclairs, illuminée de fusées, de flammes d'éclatement et de villages en feu à l'horizon. Reviendra-t-il cette fois?"

Nul doute qu'il s'agisse de Gaston BOUCLY

Nul doute qu'il s'agisse de Gaston BOUCLY

Pour cette action, Gaston BOUCLY est cité à l'ordre de la brigade :

"Le général commandant l'artillerie du 1er corps d'armée cite le 8 avril 1916 à l'ordre de la brigade le cannonnier servant BOUCLY Gaston du 101ème régiment d'artillerie lourde : 2ème canonnier conducteur au 101ème Régiment d'Artillerie lourde : Tué en réparant, sous le feu violent, des lignes téléphoniques du groupe assurant ainsi une liaison importante.

Croix de Guerre avec étoile en bronze"

Gaston Boucly, mort pour la France à Verdun
Gaston Boucly, mort pour la France à Verdun

Sur les registres de la mairie

L'acte de décès a été retranscrit sur le registre d'état-civil le 31 juillet 1919.

En voici un extrait :

Gaston Boucly, mort pour la France à Verdun

Des interrogations

Bouchy ou Boucly : même à Essigny, sur la plaque commémorative de la mairie, le graveur s'est trompé et a écrit BOUCHY avant de corriger le H en L. Il n'y a quasiment aucun doute sur l'identité. Il ne peut s'agir que de Gaston BOUCLY, l'Essignyacois.

 

Gaston Boucly, mort pour la France à Verdun

Au moment de son décès, le canonnier BOUCLY a été inhumé au cimetière militaire de la ferme Wameau, cimetière qui n'existe plus.

A-t-il été transféré dans une nécropole nationale après le conflit ? Les combats ont-ils anéanti ce cimetière ? Ses restes sont-ils conservés dans un ossuaire ?

La commune possède une plaque émaillée avec la photo de 3 soldats essignyacois morts pour la France pendant la 1ère guerre mondiale. L'un d'eux est-il Gaston Boucly : l'indication du numéro du régiment sur son col laisse penser qu'il pourrait s'agir du 29ème régiment d'artillerie où il a été incorporé en 1909.

Gaston Boucly, mort pour la France à Verdun

Sources :

  • Le site "Mémoire des hommes"
  • Le site "Généalogie Aisne"
  • Le site des archives départementales de l'Aisne
  • Site Delcampe
  • Les archives de la commune d'Essigny-le-Petit
  • Le 1er groupe du 101e régiment d'artillerie lourde de campagne : Sa glorieuse épopée guerrière ; 1914, 1915, 1916, 1917, 1918, 1919 - Editions Berger-Levrault
  • Journal "Le Matin" du 28 février 1916 (collection "les Journaux de guerre")
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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 09:00

La fabrique de sucre de Courcelles a été le théâtre d'un violent incendie au cours duquel 60 000 litres d'essence sont partis en fumée sous les yeux impuissants des hommes en poste.

De la sucrerie, il ne reste plus rien puisqu'elle a été détruite par les Allemands pendant le 1er conflit mondial et Courcelles a accueilli un terrain d'aviation allemand. Ce sont les cuves d'essence de cette installation ennemie qui ont brûlé le 28 août 1918.

Cette page d'histoire locale est extraite d'un journal de guerre d'un soldat allemand en vente sur la toile.

Bild vom Brand des Tanklagers in Courcelles am 28.August.1918

Bild vom Brand des Tanklagers in Courcelles am 28.August.1918

Retrouvez des informations sur l'histoire de la sucrerie de Courcelles dans 5 articles du blog datant de 2010

1er article

2ème article

3ème article

4ème article

5ème article

Une carte postale de la sucrerie ici.

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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 08:00

Le lendemain 29, il est arrivé une autre colonne de munitions qui est restée 3 jours à Essigny. Ils avaient mis leurs caissons de munitions dans une pâture sous les pommiers.

Manuscrit anonyme conservé à la Société académique de Saint-Quentin

 

Ce récit anonyme se poursuit sur différents autres moments de guerre et d'occupation allemande. La Société académique possède également quelques correspondances d'après-guerre entre Alfred ROGER (maire d'Essigny entre 1905 et 1912) et Élie FLEURY, l'auteur de "Sous la Botte" qui décrivit l'occupation allemande à Saint-Quentin et le saint-quentinois.

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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 08:00

Le 28 août, il est arrivé une colonne de munitions qui avait des chariots et des domestiques belges et du nord de la France qu'ils avaient requis pour les conduire.

Cette colonne a tout pillé à la ferme de M. Hoquet-Duquenne. Ils ont tué la majeure partie de la volaille, pris le vin et les liqueurs ainsi que 3 chevaux. Ils ont tout bouleversé dans la maison et tout éparpillé les papiers du bureau.

Et comme M. Duquenne, le beau-père, faisait observer au commandant de cette colonne que ça n'était pas bien de faire ces choses, cet officier lui a répondu que, puisqu'il faisait ces réflexions, il allait l'emmener prisonnier et que, pour commencer, il allait faire 40 kilomètres avant de la colonne.

Cette colonne est partie vers midi dans la direction de Morcourt et Saint-Quentin.

Manuscrit anonyme conservé à la Société académique de Saint-Quentin

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 08:00

"Le 27 août 1914, des cavaliers allemands sont arrivés à Essigny-le-Petit, le matin, par la route venant de Fontaine-Uterte.

Ils ont traversé le village et sont allés sur la route d'Homblières jusqu'au lieu-dit "Le Moulin". Ils ont ensuite redescendu à Essigny.

L'après-midi, il est arrivé de l'infanterie. Ces soldats ont demandé au nommé Delange Gustave si il y avait des soldats français ou anglais à Essigny et, comme il disait qu'il n'en avait pas vu, ils ont fait marcher Delange au milieu de la route et eux l'ont escorté de chaque côté de la route, baïonnette au canon pour traverser le village.

Ils se sont ensuite déployés en tirailleurs entre Essigny et Homblières et les fermes du Tilloy. Et vers le soir, il est passé des troupes, et toute la nuit..."


Manuscrit anonyme conservé à la Société académique de Saint-Quentin

 

Fin août, se déroulent la bataille de Guise et la vaine défense de Saint-Quentin par les soldats du 10ème R.I.T..

 

Nicolas CLOTIAUX propose une conférence sur ce 10ème régiment d'infanterie territoriale massacré aux portes de Saint-Quentin le 28 août 1914. C'est là que l'instituteur de Remaucourt, Charles Collin (ou Colin), soldat de 2ème classe sera tué au combat.

 

Conférence en l'hôtel de la Société académique de Saint-Quentin

9, rue Villebois-Mareuil

Vendredi 29 août 2014 à 18 heures

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 08:00

Le 1er août 1914, l'ordre de mobilisation générale était décrété.

Les maires ont affiché le décret après avoir ajouté la date du dimanche 2 août 2014 sur l'affiche que détenaient déjà les communes.

Le tocsin a alors retenti dans tous les villages et toutes les villes de France.

A Essigny, est-ce la cloche de l'église ou celle de la mairie ou bien encore les deux qu'on a sonnées ?

Le clocheton et la cloche (photos Arnaud Fontaine)
Le clocheton et la cloche (photos Arnaud Fontaine)
Le clocheton et la cloche (photos Arnaud Fontaine)

Le clocheton et la cloche (photos Arnaud Fontaine)

La cloche de la mairie : Aucun texte n'est inscrit sur cette cloche. Est-ce celle qui a sonné le 1er août 1914 ? A-t-elle été descendue et fondue par les Allemands pendant l'occupation du village ?

Si oui, quand a-t-elle été remplacée ?

Les registres des délibérations du village font état de la nouvelle cloche de l'église mais aucune mention pour celle de la mairie.

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 17:00

Le centenaire de la Grande Guerre était sur toutes les lèvres devant tous les monuments de France.

Y aura-t-il quelque chose pour le centenaire ?

Cette question, on me l'a posée plusieurs fois.

 

Des idées....

  • Sortir de l'oubli tous ces Morts pour la France inscrits au monument, tous ces anciens combattants dont on orne la sépulture d'un drapeau tricolore une fois l'an.
  • Redonner un peu de lustre à la pierre tombale de Pierre Lesage, ancien maire, mort pour la France le jour de l'évacuation de la commune le 5 avril 1917.
  • Rassembler le temps d'une exposition les traces, les documents, les souvenirs que nous conservons, que nous ont légués nos parents, grands--parents.

Il y en a sans doute beaucoup d'autres.

Dans la décoration florale de la commune... le département devant distribuer des graines de bleuets.

Dans les recherches sur la vie quotidienne dans la commune, l'occupation, les combats, les destructions, la libération, les soldats qui ont péri sur le sol essignyacois, la reconstruction.

..........................

 

..... jusqu'au 11 novembre 2018.

jph

 

 

 

Devant le monument en ce lundi 11 novembre 2013

 

 

Le 11 novembre
Le 11 novembre
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