Les monstres étaient attendus aussi chez Madame Jeanne Buvry et chez Monsieur Pierre Lafeuille.
Photos Manu
Ces deux photos ont été ajoutées à l'album Halloween 2012.
Les monstres étaient attendus aussi chez Madame Jeanne Buvry et chez Monsieur Pierre Lafeuille.
Photos Manu
Ces deux photos ont été ajoutées à l'album Halloween 2012.
Pour compenser l'allongement des vacances d'automne jusqu'au 12 novembre, il y aura classe le mercredi 3 avril 2013.
Le vendredi 10 mai, lendemain de l'Ascension, verra ses cours maintenus.
Arthur Joseph Fortuné SELLIER est né à Essigny-le-Petit le 14 août 1881. Il est le fils de Joseph Fortuné, âgé de 30 ans, employé au chemin de fer, et de Marie-Claire-Laetitia MENU, âgée de 28 ans, festonneuse.
Du recrutement de Saint-Quentin, tout comme d'autres Essignyacois, il effectue son service au 87ème RI caserné dans cette ville, .
Il se marie le 14 mai 1910 avec Marguerite Émilienne POITE à Essigny-le-Petit.
De cette union naîtra le 20 mars 1912 Suzanne Émilienne SELLIER qui épousera Gaston COUVEZ, lui même cheminot et fils de cheminot.
Arthur SELLIER est sans doute rappelé au 287ème RI (régiment de réserve du 87ème RI) au début du conflit. Ce régiment est composé de 2210 hommes de troupe et de 37 officiers. Il embarque à Saint-Quentin le 13 août pour Clermont-les-Fermes et Bucy-les-Pierrepont puis se déplace vers Solre-le-Château (Nord) le 22 août puis se replie dès le 24 août.
Le 29 août, le régiment est aux alentours de Nouvion-et-Catillon.
Le 1er septembre, il est à Limé (sud de l'Aisne) après avoir parcouru 50 km en marche forcée en 21 h 30. Il se déplace ensuite vers Villiers-Saint-Georges (Seine-et-Marne). Dès le 6, il participe à la poursuite de l'ennemi qui se replie. Le 14, il est aux environs de Guignicourt et de Berry-au-Bac (limite Aisne-Marne) où il se retrouve sous le feu terrible de l'artillerie ennemie.
Début octobre, il est aux environs de Jonchery. Le 6, à Vignolles et Noyant près de Soissons puis reçoit l'ordre de se rendre à Vailly (12 octobre). Le régiment y subit des pertes quotidiennes jusqu'aux terribles combats des 29 et 30 octobre.
Les pertes de ce régiment pour les deux jours de combats sont de 801 hommes.
Le 2ème classe Arthur SELLIER est sur la liste des disparus.
Blessé, il a sans doute été fait prisonnier par les Allemands et soigné dans l'église de Sancy transformée en hôpital de campagne par l'ennemi. (Sancy était tombé aux mains des Allemands le 30).
L'église de Sancy à la fin du conflit
Parmi les nombreux blessés se trouvait le fils d’un chef de bureau du chemin de fer de l’État, Lucien Busquet, qui mourut des suites de ses blessures, et fut enterré au milieu des décombres comme Arthur SELLIER.
La sépulture de l'Essignyacois dans les années 20.
Paul Busquet, le père de Lucien, ce cheminot jura de tout mettre en oeuvre pour que se reconstruise ce village qui prit le nom de Sancy-les-Cheminots le 17 octobre 1929 (voir Wikipédia) en hommage à l'oeuvre cheminote.
La renaissance de ce village, entièrement anéanti en 1918, est donc le résultat de la grande fraternité des cheminots et sur le blason de cette commune axonaise, figure la coupe d'un rail.
Plus tard, les corps inhumés dans de nombreux cimetières furent transférés dans des nécropoles dont celles de Soupir II (qui date de 1934) dans laquelle se trouve la sépulture d'Arthur SELLIER.
Vue partielle de la nécropole française Soupir II.
Sources :
État-civil de la commune d'Essigny-le-Petit
Site "Mémoire des hommes"
Site "Memorial GenWeb"
Site "Wikipedia"
La fin de l'année approche.
Qui te l'a dit ?
Le facteur, l'éboueur et le sapeur-pompier qui ont frappé à la porte pour me proposer leurs calendriers.
La fin de l'année approche.
Comment l'as-tu vu ?
Les "enguirlandeurs" dans leur nacelle ont lancé des fils lumineux au-dessus de la chaussée.
La fin de l'année approche.
Comment l'as-tu su ?
Les distributeurs de réclames ont bourré ma boîte à lettres avec des catalogues de jouets.La ronde des marchés de Noël a succédé à la ronde des brocantes. Les chalets de bois remplacent les manèges à Saint-Quentin.
Noël est déjà partout. Et pourtant, il reste 47 jours. On a l'impression qu'on voudrait déjà être demain et on se plaint de ne pas voir le temps passer.
Collection Régis Joube
Une cinquantaine d'années séparent ces deux vues du silo.
Ainsi, te voilà, toi, te voilà encore ! On te voit de partout... Où qu'on aille ici tu es à l'horizon, un peu brumeux dans le lointain, vaste et pensif comme ces châteaux, ces montagnes et ces ponts qu'on aperçoit à l'arrière-plan des tableaux de la Renaissance - presque beau.
...
Lire le texte complet sur le blog de Carole Chollet
Retrouvez l'album des cartes postales
anciennes d'Essigny ici.