C'est le 3 septembre 1944, il y a 80 ans, jour pour jour, le jour de la libération de Fonsomme que Marcel Joube tombait, atteint par des balles ennemies.
Le lundi 18 novembre 2019 le blog "Essigny-le-Petit, naguère et jadis, parfois aujourd'hui" reproduisait deux articles de l'Aisne nouvelle du 22 juillet 1947 et du 16 août suivant relatant la pose d'une plaque mémorielle en l'honneur d'Émile Falentin et de Marcel Joube.
Vous pourrez retrouver cet article en cliquant sur ce lien
Pourquoi le blog s'intéresse-t-il aujourd'hui plus particulièrement à Marcel Joube ?
D'abord parce qu'il est Essignyacois.
Le registre d'état-civil essignyacois pour 1924 mentionne sa naissance :
On peut compléter les noms de ses ascendants par un aperçu de son arbre généalogique établi par Régis Joube, son neveu.
Né à Essigny-le-Petit, Marcel aurait pu figurer sur le monument aux Morts de la commune. Pourquoi n'y est-il pas alors qu'une délibération du conseil municipal le décide. C'était il y a 65 ans :
Dans une délibération du conseil municipal du 30 juin 1959, on peut lire :
Monsieur le maire rend compte qu'après enquête et d'après le désir exprimé par le conseil municipal, il y aurait lieu d'ajouter au monument aux Morts les noms de :
Marcel JOUBE ; tué à la Libération
Amédée DUMOUTIER ; décédé en déportation
Roger DUMOUTIER ; fusillé par les Allemands
Ce qu'on apprend sur son décès dans la presse, dans les registres d'état-civil, dans le Maitron
Marcel Joube est grièvement blessé le 3 septembre et décède le lendemain chez sa grand-mère domiciliée dans la rue de l'Église à Fonsomme.
Son acte de décès mentionne une adresse à La Garenne-Colombes, proche, donc, de son activité professionnelle aux ateliers de la Folie (Ces ateliers de la Folie sont une usine de matériel ferroviaire située à Nanterre dans les Hauts-de-Seine).
Cette adresse en région parisienne lui vaudra deux inscriptions sur les plaques mémorielles de la Garenne-Colombes :
- sur le monument aux Morts
- dans l'église Saint-Urbain de cette ville
Deux plaque mémorielles sont visibles dans des gares
- à la gare de l'Est à Paris (rendue peu visible suite à des travaux)
- à la gare de Saint-Quentin dans le hall
Fonsomme abrite 3 plaques d'hommage
- sur le monument aux morts
- sur une plaque près de ce monument
- sur la sépulture familiale où il est inhumé dans le cimetière de Fonsomme
LES CHEMINOTS RÉSISTANTS
A LEUR REGRETTÉ
CAMARADE
MARCEL JOUBE
TOMBÉ LE 3 SEPTEMBRE 1944
POUR SON IDÉAL ET SON AMOUR DE LA FRANCE
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